Hébreux 5, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 5, 11 octobre]

Quel contraste entre le saint Fils de Dieu et le sacrificateur pris d’entre les hommes, contraint d’être indulgent à cause de sa propre infirmité ! Un autre contraste ressort du verset 8. En ce qui nous concerne, nous avons besoin d’apprendre l’obéissance parce que nous sommes par nature désobéissants. Le Fils de Dieu a dû l’apprendre pour une raison bien différente. Créateur souverain, Il n’est assujetti à personne. Obéir était pour Lui une chose entièrement nouvelle. Mais c’est ainsi qu’Il est en exemple et s’impose désormais à « ceux qui lui obéissent » (v. 9). Quel est, dans une collectivité, le chef qui a le plus d’autorité ? Celui qui a commencé par exécuter lui-même, dans les conditions les plus difficiles, les tâches qu’il commande ensuite à ses subordonnés. Apprenons l’obéissance à l’école du Seigneur Jésus. Mais quel genre d’élève sommes-nous ? Ne méritons-nous pas souvent le reproche du verset 11 : paresseux à écouter ? La Parole de Dieu n’est pas ici comme au chapitre 4 l’épée discernant les intentions du cœur, mais la nourriture solide qui fortifie l’enfant de Dieu et le rend capable de discerner lui-même le bien du mal. Tel est le grand progrès du chrétien : devenir de plus en plus sensible à ce qui plaît au Seigneur… et à ce qui ne Lui plaît pas.