Hébreux 9, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 5, 16 octobre]

Les chapitres 35 et 40 de l’Exode racontent comment fut construit le tabernacle. Le Lévitique donne les instructions concernant les sacrifices (chap. 1 à 7) puis touchant les sacrificateurs (chap. 8 à 10). Mais toutes ces ordonnances d’un culte terrestre avaient démontré leur tragique impuissance. Le tabernacle était partagé par un voile infranchissable. Le sacrificateur, pécheur, était obligé d’offrir pour lui-même (v. 7 ; chap. 5, 3). Les sacrifices enfin, de boucs et de veaux, ne pouvaient pas « rendre parfait quant à la conscience ». Alors Dieu nous parle d’un sanctuaire céleste « plus grand et plus parfait… qui n’est pas de cette création » (v. 11 ; chap. 8, 2). Mais à quoi servirait-il s’il n’y avait pas un sacrificateur capable d’en assurer le service ? Et à quoi nous servirait un parfait sacrificateur (chap. 5 à 8), si le sacrifice n’était pas lui aussi excellent (chap. 9 et 10) ? Pour notre entière sécurité, Jésus est à la fois l’un et l’autre. Comme sacrifice, Il nous donne la paix de la conscience. Comme sacrificateur, Il nous assure la paix du cœur, et nous maintient dans la communion avec Dieu. Sous l’ancienne alliance, tout était précaire et conditionnel. Maintenant, tout est éternel : la rédemption (v. 12 fin ; 5, 9) aussi bien que l’héritage (v. 15 fin). Rien ne pourra nous les ravir, ni les remettre en cause.