Hébreux 10, 19 à 31

[Chaque jour les Écritures, année 5, 19 octobre]

L’œuvre de grâce est terminée. Celui qui l’a accomplie est élevé plus haut que les cieux (chap. 7, 26). Et nous sommes invités à y pénétrer sur Ses traces par le chemin nouveau et vivant, désormais ouvert à l’adorateur. Le sang de Jésus, le voile déchiré, l’intervention en notre faveur d’un grand sacrificateur donnent à notre foi une entière assurance. Approchons, frères, avec « une pleine liberté ». Que rien ne nous retienne pour entrer dans les lieux saints… ni pour nous joindre régulièrement au rassemblement des enfants de Dieu (v. 25). Ce n’est pas pour vivre seuls, en égoïstes, que nous sommes convertis. Encourageons-nous les uns les autres à l’amour et au dévouement. — La fin du paragraphe est particulièrement solennelle. Pécher volontairement, c’était pour les Juifs professant le christianisme revenir à la loi et ainsi fouler aux pieds le saint Fils de Dieu, avilir Son précieux sang, se moquer de la grâce. Mais cela peut s’appliquer à des enfants de parents chrétiens qui auraient rejeté l’enseignement reçu dans leur jeunesse et délibérément choisi le chemin du monde. Jeunes amis qui possédez de si grands privilèges, le chemin du ciel ne sera pas toujours ouvert pour vous. Approchez-vous maintenant (Jean 6, 37).