Hébreux 10, 1 à 18

[Chaque jour les Écritures, année 5, 18 octobre]

La nécessité de répéter toujours et toujours les sacrifices de l’ancienne alliance montrait qu’ils étaient inefficaces. À vrai dire même, ils constituaient uniquement un acte remémoratif de péché (v. 3). La justice de Dieu n’était pas satisfaite, encore moins pouvait-Il y prendre plaisir. Alors s’est présenté quelqu’un qui a pris en main notre cause. Seul Jésus était l’objet du plaisir du Père, seul Il pouvait être l’offrande agréée, la sainte victime offerte une fois pour toutes. Tandis que les sacrificateurs d’ici-bas se tenaient debout, parce qu’ils n’avaient jamais terminé leur service, Christ s’est assis, preuve que Son œuvre est achevée. Et Celui qui s’est assis à perpétuité nous a rendus parfaits à perpétuité. Oui parfaits, c’est ainsi que Dieu nous voit, nos péchés étant lavés. Et ce n’est pas au futur, c’est chose accomplie et définitive. Mais n’oublions pas que l’œuvre faite pour nous s’accompagne d’une œuvre actuelle en nous. Le Seigneur veut mettre Son amour et Ses commandements dans chacun de nos cœurs (comp. v. 16 ; chap. 8, 10). Ayant dit au Père en venant dans le monde : « C’est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir, et ta loi est au-dedans de mes entrailles », comment ne voudrait-Il pas que les siens Lui ressemblent (v. 7, 9 ; Ps. 40, 6-8) ?