Hébreux 11, 17 à 31

[Chaque jour les Écritures, année 5, 22 octobre]

Le sacrifice d’Isaac prouve qu’Abraham croit à la résurrection (comp. Rom. 4, 17) et qu’il aime Dieu plus que son fils unique. La longue histoire de Jacob est racontée par son bâton, tour à tour instrument du berger, soutien du pèlerin, du boiteux et finalement de l’adorateur (v. 21). D’Isaac on pourrait penser que son discernement a été bien tardif et de Joseph qu’il y aurait eu autre chose à rappeler que cette simple recommandation touchant ses os. Mais chacun de ces patriarches proclame à sa manière sa sûre attente des choses à venir. Moïse refuse…, choisit…, estime…, parce qu’il regarde à la rémunération (voir chap. 10, 35). Il quitte…, ne craint pas…, tient ferme…, parce qu’il voit Celui qui est invisible. — La foi est la seule pierre de touche qui permette d’apprécier la vraie valeur et la durée relative de toute chose. Mais elle est en même temps l’énergie intérieure qui rend capable de triompher, tant des obstacles — la colère du roi, la mer Rouge, Jéricho — que des convoitises : les délices du péché ou les richesses de l’Égypte. Oui, la foi est énergique et hardie. Et si l’exemple de Moïse nous paraît trop élevé, soyons encouragés par celui de Rahab. Quelles que soient nos circonstances, Dieu attend un fruit visible de notre foi.