Hébreux 11, 32 à 12, 3

[Chaque jour les Écritures, année 5, 23 octobre]

À partir du verset 32 nous sommes dans le pays de Canaan. Et nous y trouvons les juges, les rois, les prophètes, la grande nuée de témoins qui nous entoure, qui nous a précédés et qui nous attend pour entrer en possession des choses promises (v. 39, 40). À travers les temps les plus sombres, le flambeau de la foi, passé de mains en mains, ne s’est jamais éteint. Dieu seul connaît la liste de ces martyrs oubliés et Il la tient à jour. « Chacun a sa propre page à faire entrer dans le volume de la fidélité » (T.A.P.). L’armée de la foi compte des éclaireurs (chap. 11), un Chef prestigieux ; nous en sommes l’arrière-garde. C’est aujourd’hui notre tour d’être engagés dans cette « course de relais ». Que faut-il pour bien courir ? N’être ni chargés ni entravés. Commençons par nous débarrasser de tout fardeau et bagage inutile. Rejetons aussi le péché, ce filet qui fait trébucher, hélas, « si aisément » ! Mais ce n’est pas tout. Il faut qu’un objet, comme un irrésistible aimant, nous attire en avant. Fixons nos regards sur Jésus, guide et modèle de la vie de la foi, son chef et son consommateur. Lui aussi avait un objet devant Lui, plus puissant que la croix, que la honte, que toute Sa souffrance. C’était le « rassasiement de joie » qui devait couronner la vie de l’homme de foi selon le psaume 16 (v. 11).