Jacques 1, 13 à 27

[Chaque jour les Écritures, année 5, 29 octobre]

Dans les versets 2 et 12, le mot tentation signifie l’épreuve qui vient du dehors. Dieu nous la dispense pour notre bien et finalement notre joie. Au verset 13, être tenté a un sens différent : il suppose le mal. On est amorcé intérieurement par ses convoitises. De cela, comment Dieu serait-Il la cause ? Rien de ténébreux ne peut descendre du « Père des lumières » (comp. 1 Jean 1, 5). Celui qui nous a envoyé Son propre Fils nous donne avec Lui « tout don parfait » (Rom. 8, 32). La source du mal est en nous : mauvaises pensées, dont les filles s’appelleront mauvaises paroles et mauvaises actions. Mais il ne suffit pas d’en être conscient. Nous risquons de ressembler à quelqu’un qui constaterait sa malpropreté dans un miroir et n’irait pas ensuite se laver. La Parole de Dieu est ce miroir. Elle montre à l’homme ce qu’il est ; elle lui apprend à faire le bien (chap. 4, 17), elle ne peut le faire à sa place. — En quoi consiste le seul « service religieux » reconnu par Dieu le Père ? Pas dans les vaines cérémonies que les hommes appellent « la religion ». Il découle de la double position dans laquelle le Seigneur a laissé les siens : dans le monde, et c’est le dévouement de l’amour. Pas du monde, c’est donc pour nous en conserver purs (v. 27 ; Jean 17, 11, 14, 16).