Jacques 2, 1 à 13

[Chaque jour les Écritures, année 5, 30 octobre]

Nous sommes influencés plus que nous ne pensons par la fausse échelle des valeurs dont le monde fait usage, telles que la fortune, le rang social… Même un Samuel avait besoin de l’apprendre : « l’homme regarde à l’apparence extérieure, et l’Éternel regarde au cœur » (1 Sam. 16, 7 fin). Et savez-vous jusqu’où « l’acception de personnes » a conduit le monde ? Jusqu’à mépriser et rejeter le Fils de Dieu, parce qu’Il était venu comme un pauvre ici-bas (2 Cor. 8, 9). Aujourd’hui encore, le beau nom de Christ invoqué sur les chrétiens reste l’objet de moqueries et de blasphèmes. Eh bien, ceux qui le portent, ces pauvres que le monde méprise, sont désignés par le Seigneur comme les héritiers du royaume (v. 5 ; Matt. 5, 3). À eux s’impose donc « la loi royale », c’est-à-dire celle du roi (v. 8). Or manquer au commandement d’amour, c’est transgresser toute la loi, de même qu’il suffit pour briser une chaîne de la rupture d’un seul anneau. De sorte que nous étions tous coupables, convaincus de péché. Mais Dieu a trouvé une gloire plus grande dans la miséricorde que dans le jugement. Cette miséricorde nous place désormais sous une « loi » bien différente : celle de la liberté. Liberté d’une nouvelle nature qui trouve son plaisir dans l’obéissance à Dieu (1 Pier. 2, 16).