Jacques 5, 7 à 20

[Chaque jour les Écritures, année 5, 4 novembre]

L’automne est la saison des labours. Huit à dix mois vont s’écouler jusqu’à ce que, par des alternatives de froid et de chaleur, de pluie et de soleil, mûrisse la moisson nouvelle. Que de patience il faut à l’agriculteur ! Comme lui, usons de patience, « car la venue du Seigneur est proche ». Usons également de nos ressources : dans les moments de joie, des cantiques ; dans l’épreuve (comme en tout temps), la prière fervente de la foi. Faisons-nous quelquefois l’expérience qu’elle « peut beaucoup » (Jean 9, 31 fin) ? Les versets 14 à 16, qui servent dans la chrétienté à justifier toute sorte de pratiques, gardent leur pleine valeur si les conditions mentionnées sont réunies. Toutefois un chrétien dépendant se sentira rarement libre de demander la guérison ; il priera plutôt avec son entourage pour l’acceptation paisible de la volonté de Dieu. — La fin de l’épître met l’accent sur l’aide fraternelle dans l’amour : la confession réciproque des fautes (et non d’un fidèle à un prêtre), la prière l’un pour l’autre, les soins envers ceux qui ont manqué. La doctrine tient peu de place dans cette épître. Par contre la mise en pratique de notre christianisme en tient beaucoup. Que Dieu nous accorde en effet d’être, non des auditeurs oublieux, mais des faiseurs d’œuvres (chap. 1, 25).