Jacques 4, 13 à 5, 6

[Chaque jour les Écritures, année 5, 3 novembre]

Ceux qui font des projets (v. 13-15 ; És. 56, 12 fin) et ceux qui accumulent des biens terrestres (chap. 5, 1-6) sont souvent les mêmes personnes (Luc 12, 18, 19). Les unes et les autres sont étrangères à la vie de la foi. Disposer de l’avenir, c’est substituer sa propre volonté à celle de Dieu. C’est même de l’incrédulité ; on montre qu’on ne croit pas au retour prochain du Seigneur. Quant aux richesses, il est particulièrement choquant de les amasser « dans les derniers jours ». Les aléas qui menacent les fortunes d’ici-bas : faillites, vols, dévaluations…, se chargent de démontrer que ce sont des richesses pourries, de l’or et de l’argent rouillés (voir Ps. 52, 7). C’est pourquoi le Seigneur recommande : « Faites-vous des bourses qui ne vieillissent pas, un trésor qui ne défaille pas, dans les cieux, d’où le voleur n’approche pas, et où la teigne ne détruit pas » (Luc 12, 33). La jouissance des biens matériels contribue à endurcir le cœur : vis-à-vis de Dieu, car on perd le sentiment de Sa dépendance et des vrais besoins, qui sont ceux de l’âme (Apoc. 3, 17). Et vis-à-vis de son prochain, parce que l’on a plus de peine à se mettre à la place de ceux qui manquent du nécessaire (Prov. 18, 23).