1 Pierre 1, 13 à 25

[Chaque jour les Écritures, année 5, 6 novembre]

La vérité, telle que l’apôtre vient de l’exposer, a des droits et des effets sur nous. Elle est cette ceinture qui affermit notre entendement et bride notre imagination (v. 13 ; Éph. 6, 14). Et c’est à la vérité que nous avons à obéir (v. 22). Nous qui marchions autrefois parmi les « fils de la désobéissance » (Col. 3, 6, 7) sommes devenus des « enfants d’obéissance » (v. 14), obéissance non pas seulement à mais de Jésus Christ (v. 2), c’est-à-dire conforme à la sienne, motivée par l’amour pour le Père (Jean 8, 29 ; 14, 31). D’ailleurs tout ici est en contraste avec l’Ancien Testament. Ce n’est pas l’argent, l’or, ni quoi que ce soit qui peuvent nous racheter (Ex. 30, 11-16 ; Nomb. 31, 50) mais le précieux sang de Christ. Ce n’est pas comme pour l’Israélite la naissance naturelle qui nous fait entrer dans les droits et privilèges du peuple de Dieu — que personne ne pense être un enfant de Dieu parce qu’il a des parents chrétiens ! Nous sommes régénérés par la Parole incorruptible, vivante, permanente. La sainteté requise dans toute notre conduite répond à cette nouvelle nature ; nous invoquons le Dieu saint comme Père (v. 15-17). Elle est aussi la conséquence de la valeur à laquelle Il apprécie le sacrifice de l’Agneau parfait.