1 Pierre 2, 1 à 12

[Chaque jour les Écritures, année 5, 7 novembre]

Un enfant qui vient au monde doit bien vite être nourri. C’est pourquoi la Parole de Dieu, après avoir donné la vie (chap. 1, 23), fournit aussi ce qu’il faut pour l’entretenir. Elle est l’« aliment complet » de l’âme, « le pur lait intellectuel » dont Christ est la substance. Si nous avons goûté que le Seigneur est bon, nous ne pourrons plus nous passer de cette divine nourriture (v. 3 ; Ps. 34, 8). — Après la semence vivante (et l’espérance vivante au chap. 1), nous trouvons ici les pierres vivantes. Elles sont édifiées ensemble sur Celui qui est la maîtresse pierre d’angle, précieuse à la fois pour Dieu et pour nous qui croyons (v. 7), afin de constituer une maison spirituelle (voir Éph. 2, 20-22). Et toi aussi tu es une de ces pierres, avait dit le Seigneur à Simon Barjonas (comp. Matt. 16, 18). Eh bien, de tels privilèges entraînent des responsabilités correspondantes. Si nous sommes une sainte sacrificature, c’est pour offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu. Si nous Lui sommes un peuple acquis, c’est pour annoncer Ses vertus (És. 43, 21). — Ayant été « appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière », pourrions-nous donner asile dans notre esprit aux convoitises charnelles ? Un regard suffit pour les amorcer. Et elles font la guerre à l’âme (v. 11).