1 Pierre 2, 13 à 25

[Chaque jour les Écritures, année 5, 8 novembre]

Le chrétien est invité à respecter l’ordre établi, non par « crainte du gendarme », mais pour le motif le plus grand qui puisse agir sur son cœur : l’amour du Seigneur (v. 13 ; Jean 15, 10). Nous ne sommes esclaves que de Dieu (v. 16 fin), et c’est Lui qui nous dicte notre attitude vis-à-vis de chacun. Tous les maîtres sont loin d’être « bons et doux » ; il en est de fâcheux. Et notre témoignage aura beaucoup plus de force et de relief devant les seconds que devant les premiers. L’injustice, l’outrage et toutes les formes d’affliction sont pour l’enfant de Dieu des occasions de Le glorifier. Dans ce chemin, quelqu’un nous a devancés : Celui qui fut l’homme de douleurs. Certes, dans l’œuvre de l’expiation Christ n’a eu et n’aura jamais ni compagnons ni imitateurs. « Lui-même — et Lui seul — a porté nos péchés en son corps sur le bois » (v. 24). Par contre, dans Sa marche de justice (et par conséquent de souffrance), Il est notre parfait modèle (1 Jean 2, 6). La contradiction et la perversité des hommes ne faisaient que mettre en évidence Sa patience, Sa douceur, Son humilité, Sa sagesse, Son entière confiance en Dieu… : traces bénies sur lesquelles nous avons à marcher. Ainsi accomplirons-nous la dernière injonction du Seigneur à Pierre : « Toi, suis-moi » (Jean 21, 22 fin).