2 Pierre 1, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 5, 14 novembre]

Pierre commence cette seconde épître en rappelant aux chrétiens ce qu’ils ont reçu en partage : une foi de pareil prix (v. 1) ; « tout » ce qui regarde la vie et la piété (v. 3) ; enfin les « très grandes et précieuses promesses » (v. 4). Notre foi qui s’empare de ce que Dieu donne ne doit pas rester inactive. Il faut qu’elle s’accompagne de l’énergie qui est appelée la vertu, afin de parvenir à la connaissance (mot caractéristique de cette épître). En même temps, pour garder la pleine disposition de nos forces, la tempérance est indispensable ; puis la patience qui sait persévérer dans l’effort. Dans ce « climat moral » se développeront nos relations 1º avec le Seigneur : la piété ; 2º avec nos frères : l’affection fraternelle ; 3º avec tous : l’amour. Ces sept compléments de la foi forment un tout, comme les maillons d’une chaîne. Leur absence entraîne des conséquences dramatiques dans la vie d’un chrétien : oisiveté, stérilité, myopie spirituelle. Il ne voit pas loin ; sa foi ne sait plus distinguer à l’horizon la cité céleste, but du pèlerinage chrétien (comp. Héb. 11, 13…). Déjà les portails éternels se sont élevés pour Christ, le Roi de gloire (Ps. 24, 7, 9). Que Lui-même nous accorde à Sa suite une riche entrée dans Son royaume éternel.