2 Pierre 1, 12 à 21

[Chaque jour les Écritures, année 5, 15 novembre]

Les vérités développées dans la première épître rappelaient les révélations du chapitre 16 de Matthieu : les souffrances de Christ, l’édification de l’Assemblée, maison spirituelle bâtie sur le Roc. La seconde épître, elle, s’appuie sur le chapitre 17 du même évangile. Lors de la transfiguration, Pierre, Jacques et Jean contemplèrent Jésus dans « la gloire magnifique ». Mais ils reçurent l’ordre de n’en parler à personne avant Sa résurrection. Maintenant le temps de cette révélation est venu. Et Pierre qui était alors accablé de sommeil (Luc 9, 32) réveille les saints par le rappel de cette scène (v. 13 ; chap. 3, 1). Lui qui avait inconsidérément proposé de faire trois tentes s’apprête à présent à « déposer sa tente » terrestre pour jouir, à jamais cette fois, de la présence de Christ, dans un corps glorieux (v. 14). Le Seigneur lui avait montré quand et de quelle mort il glorifierait Dieu (v. 14 ; Jean 21, 18, 19). Bientôt nous serons à notre tour « témoins oculaires de sa majesté ». — Tout au long des Écritures la lampe prophétique dirige son faisceau sur la gloire prochaine. Mais l’enfant de Dieu possède une lumière plus brillante encore. L’objet de son espérance vit en lui : Christ est l’étoile du matin déjà levée dans son cœur (v. 19 ; Col. 1, 27 fin).