2 Pierre 2, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 5, 16 novembre]

Les sectes de perdition sont actuellement florissantes. Leur apparition est annoncée à l’avance pour que nous n’en soyons aujourd’hui ni étonnés ni découragés (v. 1). Elles font le trafic des âmes (v. 3 ; Apoc. 18, 13 fin). — Dans le premier chapitre, la perspective de la gloire prochaine a été affirmée par un triple témoignage : la vision anticipée sur la sainte montagne ; la prophétie ; enfin l’étoile splendide levée dans nos cœurs. De même la certitude du jugement qui va fondre sur le monde est attestée par trois exemples : le sort des anges déchus (Jude 6), le déluge (Matt. 24, 36…) et la fin de Sodome et de Gomorrhe (Jude 7). Mais au milieu d’une génération impie, le Seigneur distingue et délivre celui qui Le craint (v. 9). Malgré sa mondanité, Lot était un juste. La parenthèse du verset 8 montre que Dieu enregistre chaque soupir des siens. Cependant Lot se serait épargné tous ces tourments s’il avait su, comme Abraham, apprécier le pays de la promesse. Une position fausse et équivoque devant les hommes est toujours une source de misères pour l’enfant de Dieu. Lot est le type d’un croyant sauvé comme à travers le feu (1 Cor. 3, 15). Il n’aura pas une riche entrée dans le royaume (chap. 1, 11). Que le Seigneur nous garde de lui ressembler !