3 Jean 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 5, 30 novembre]

La deuxième épître défendait de recevoir ceux qui n’apportaient pas « la doctrine du Christ ». La troisième exhorte les croyants à recevoir et à aider ceux qui l’enseignent (comp. Jean 13, 20). Veiller au bien des serviteurs du Seigneur, c’est prendre part à l’évangile (v. 8). — Plusieurs personnes nous sont présentées dans cette courte lettre. Gaïus, son destinataire, était un bien-aimé dont l’âme prospérait, qui marchait dans la vérité, qui agissait fidèlement et dont l’amour était publiquement reconnu. Démétrius, nommé plus loin, avait lui aussi un bon témoignage (1 Tim. 3, 7). Par contre, dans la même assemblée, Diotrèphe aimait à être le premier (1 Pier. 5, 3), débitait de méchantes paroles contre l’apôtre, ne recevait pas les frères et en chassait d’autres de l’assemblée. Jean mentionne aussi des frères évangélistes qui étaient « sortis pour le nom » (v. 7 ; voir Act. 5, 41). Le nom par excellence est celui de Jésus ; il leur suffisait comme message et ordre de mission (Act. 8, 35). — « N’imite pas le mal, mais le bien », recommande l’apôtre (v. 11 ; 1 Thess. 5, 15). Des exemples de bien comme de mal, nous en trouvons dans cette épître et autour de nous. Lesquels imitons-nous ? Suivons avant tout le Seigneur Jésus, en qui ne s’est jamais trouvé que le bien (Marc 7, 37).