Apocalypse 1, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 5, 3 décembre]

L’Apocalypse est un livre difficile. Et pourtant que de motifs pour ne pas en négliger la lecture ! 1º Il est la « révélation de Jésus Christ », notre cher Sauveur. 2º Cette révélation est faite par Lui à Ses esclaves, parmi lesquels Jean l’évangéliste, exilé dans l’île de Patmos, est heureux de se compter. 3º Elle nous parle, non d’un avenir vague et lointain, mais de choses qui doivent arriver « bientôt ». 4º Enfin n’oublions pas que la lecture sérieuse d’une portion de l’Écriture suffit à apporter une bénédiction à notre âme (v. 3) parce qu’elle est la Parole de Dieu. Il ne nous est pas demandé de la comprendre entièrement, mais de la garder (Luc 11, 28). — Dès qu’il est question des gloires de Jésus, l’adoration jaillit spontanément : « À Celui qui nous aime et qui nous a lavés… » (v. 5). Remarquons le temps des verbes : Il nous aime ; Son amour est toujours présent et invariable. Mais Il nous a lavés : c’est une œuvre accomplie, achevée, parfaite. Et remarquons aussi l’ordre de ces verbes : c’est parce qu’Il nous aime que Christ nous a lavés de nos péchés. Par contre, il fallait que nous le soyons pour être faits dès aujourd’hui « un royaume, des sacrificateurs pour son Dieu et Père » (chap. 5, 10 ; 20, 6 fin). Ce qu’Il a fait de nous surpasse ce qu’Il a fait pour nous.