Jude 14 à 25

[Chaque jour les Écritures, année 5, 2 décembre]

Il faut arriver à l’avant-dernier livre de la Bible pour apprendre ce que Dieu avait révélé à l’occasion du déluge. La prophétie d’Énoch contemple le Seigneur revenant avec Ses saints pour le jugement des impies. Tous les pécheurs rendront compte alors de toutes leurs œuvres et de toutes leurs paroles de provocation, sans oublier leurs murmures. Car ces gens sont « des murmurateurs, se plaignant de leur sort… » (1 Cor. 10, 10). Preuve que l’impiété et la satisfaction des convoitises ne rendent pas heureux ! Veillons à ne pas être nous aussi des ingrats, mécontents de la part que le Seigneur nous a faite. « Mais vous bien-aimés… ! ». Au milieu des pires développements du mal, il existe toujours une ligne de conduite pour le fidèle : édification mutuelle, prière, attente du Seigneur, soins fraternels. Le Saint Esprit, Dieu le Père, et notre Seigneur Jésus Christ, sont nommés ensemble comme pour nous assurer que, du côté divin, rien ne peut nous manquer (v. 20, 21). Si nous bronchons (v. 24), nous ne devons nous en prendre qu’à nous. Bien qu’étant « conservés en Jésus Christ » (v. 1 ; Jean 6, 39), nous avons nous-mêmes à nous conserver dans la jouissance de l’amour de Dieu (v. 21). Oui, goûtons dès à présent cette « abondance de joie » et rendons à notre Dieu Sauveur l’hommage et l’adoration.