Apocalypse 2, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 5, 5 décembre]

Ces lettres aux sept assemblées d’Asie décrivent en autant de tableaux successifs l’histoire de la chrétienté responsable. Le Seigneur se présente à chacune de ces églises, fait un inventaire précis de ce qu’Il y trouve… et n’y trouve pas, exhorte et promet Sa récompense au vainqueur. — À Éphèse en apparence tout allait le mieux possible (v. 2, 3). Mais c’est au cœur que le Seigneur regarde (Jér. 2, 2). Hélas, Il n’y voit plus la réponse à Son propre amour ; Il a cessé d’y occuper la première place ! Or si une rivière est coupée de sa source, les riverains près de l’embouchure ne le remarqueront pas aussitôt. Tant que l’eau s’écoulera, les rives resteront verdoyantes ; on y verra quelque temps encore la même animation… Ah, chers amis, interrogeons-nous ! Qu’en est-il, non de notre zèle, mais de nos affections pour Christ ? Pour enrayer ce déclin, le Seigneur fidèle va user d’un remède étrange : l’épreuve. Il lâche la bride à la puissance de Satan. Après Éphèse (l’aimable) vient Smyrne qui signifie « l’amère ». Ce fut le temps des martyrs sous les cruels empereurs romains (au deuxième et troisième siècles). Alors, dans les arènes, devant les bêtes féroces, les chrétiens de Smyrne ont eu l’occasion de prouver leur amour pour leur Sauveur par une fidélité jusqu’à la mort.