Apocalypse 3, 14 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 5, 8 décembre]

Un dernier état caractérise la chrétienté. Ses traits, nous les reconnaissons aujourd’hui : satisfaction de soi-même, tiédeur indifférente, prétentions religieuses à tout posséder, à tout connaître (Deut. 8, 17 ; Os. 12, 9). « Je n’ai besoin de rien » : c’est ce que semblent dire aussi les chrétiens qui négligent la prière. Il manque à Laodicée trois choses capitales — l’or : la vraie justice selon Dieu — les vêtements blancs : le témoignage pratique qui en résulte — un collyre : le discernement que donne le Saint Esprit. Mais il n’est pas trop tard pour que celui qui a des oreilles écoute ! Le Seigneur donne successivement — un conseil : que chacun se hâte d’acquérir de Lui tout ce qui lui manque (comp. Matt. 25, 3) — un encouragement : ce sont ceux qu’Il aime que Christ reprend et châtie — une exhortation à être zélé, à se repentir — une promesse sans prix, celle du verset 20. Ceux qui auront reçu maintenant Jésus dans leur cœur, Lui à Son tour les recevra dans Son ciel, sur Son trône (v. 21). Chers amis, c’est la fin de l’histoire de l’Église ici-bas. Mais si grand que soit le déclin, la présence du Seigneur peut encore être réalisée. Elle fait brûler le cœur d’une indicible joie, comme l’éprouvèrent deux disciples un certain soir, lorsque Jésus entra pour rester avec eux (Luc 24, 29).