Apocalypse 3, 1 à 13

[Chaque jour les Écritures, année 5, 7 décembre]

Les siècles ont passé. Du milieu de Thyatire, Dieu suscite la Réforme, un puissant mouvement animé par Son Esprit. Puis le déclin de nouveau fait son œuvre. La mort spirituelle envahit l’église de Sardes. Souviens-toi,… repens-toi, lui est-il enjoint (v. 3 ; comp. chap. 2, 5, 16 ; 3, 19). Qui est ici le vainqueur ? Celui qui n’a pas souillé ses vêtements. Connaissons-nous cette sorte de victoire pour rester pur ? Le vainqueur de Sardes sera vêtu de vêtements blancs. Et contrairement au prétendu « nom de vivre » de son église, le sien ne sera jamais effacé du livre de vie. — Philadelphie (= amour des frères) est la fille du « réveil » du siècle dernier. Ce qui la caractérise : — Peu de force ! Mais le Seigneur tient ouverte pour elle la porte de l’évangile. — Fidélité à Sa Parole ! Lui sera fidèle à Sa promesse : « Je viens bientôt ». — Attachement à Son nom ! Son nouveau nom sera leur part. — L’opprobre du monde ? Il y répondra par Sa publique approbation : « Ils connaîtront que moi je t’ai aimé ». — Nous sommes les héritiers responsables du témoignage de Philadelphie. Que le Seigneur nous donne d’en manifester les caractères, de ne pas perdre notre couronne ! Car Lui éprouvera plus de joie à donner cette récompense que le vainqueur à la recevoir.