Apocalypse 5, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 5, 10 décembre]

Une question tient l’univers en suspens : « Qui est digne d’ouvrir le livre et d’en rompre les sceaux ? ». Autrement dit, qui exercera le jugement ? Un seul le peut : Celui qui est sans péché (comp. Jean 8, 7), ayant, par Sa perfection même, vaincu Satan et le monde. Christ est ce « lion de la tribu de Juda », déjà désigné en Genèse 49, 9. Mais, aussitôt après, Il est vu sous l’apparence d’un Agneau comme immolé. Pour triompher de l’Ennemi, pour remplir le ciel d’une multitude de créatures heureuses et reconnaissantes, la croix de Jésus a été nécessaire. Et Son sacrifice est rappelé au cœur de tous les saints de la manière la plus touchante. Dans ce ciel où tout parle de puissance et de majesté, le souvenir permanent de l’abaissement de notre cher Sauveur fera le plus saisissant contraste. Son humilité, Sa douceur, Sa dépendance, Sa patience… toutes ces perfections morales que Jésus a manifestées ici-bas ne cesseront jamais d’être visibles, nous donnant pour l’éternité la mesure de Son amour. — Alors, au cantique nouveau entonné par les saints glorifiés, répondra l’écho universel de toutes les sphères de la création. « Digne est l’Agneau de recevoir — Richesse, honneur, force, pouvoir — Majesté, sagesse et puissance… » (Hymnes et cantiques nº 12).