Apocalypse 6, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 5, 11 décembre]

Si nous nous étonnons quelquefois de la sévérité des jugements de Dieu, c’est parce que nous ne savons pas monter (par la foi) dans le ciel. En entendant célébrer la parfaite sainteté de Dieu (chap. 4, 8), en contemplant dans l’Agneau immolé à la fois l’amour divin et le mépris de cet amour par l’homme révolté, nous pourrions comprendre combien le jugement est juste, mérité, nécessaire. Et nous vérifierions aussi que rien n’est le fait du hasard. Dieu a le contrôle de tout ce qui se passe sur la terre. Non seulement Ses voies en jugement sont décrites d’avance dans ce livre symbolique (chap. 5, 1) mais chacune se produit au moment précis qu’Il a décrété, lorsque le sceau est rompu par l’Agneau. L’ouverture des quatre premiers sceaux fait surgir autant de cavaliers. Ils représentent respectivement la conquête territoriale, la guerre civile, la famine, les calamités mortelles qui se succéderont sur la terre (comp. v. 8 et Éz. 14, 21). Quand est rompu le cinquième sceau, une compagnie de martyrs apparaît, implorant le Dieu souverain de leur rendre justice. Et le sixième sceau est comme la réponse à leur cri. Il suggère une terrible révolution ; toutes les autorités établies sont renversées. — Combien ces mots sonnent étrangement ensemble : « la colère de l’Agneau » (v. 16 ; Ps. 2, 12).