Apocalypse 9, 1 à 21

[Chaque jour les Écritures, année 5, 14 décembre]

Certains commentateurs ont donné de ces chapitres les interprétations les plus fantaisistes, s’efforçant en particulier de faire correspondre les prophéties avec des événements contemporains. Rappelons donc que toute cette troisième partie de la vision de Jean est future. Elle concerne seulement l’intervalle de quelques années séparant la venue du Seigneur pour chercher Son Église, du commencement de Son règne millénial. — La cinquième trompette, ou premier malheur, libère de l’abîme un essaim d’effroyables sauterelles, instruments directs de Satan, qui infligent aux Juifs impies un tourment moral pire que la mort. À la sixième trompette apparaissent des chevaux fantastiques, crachant le feu, la fumée et le soufre, semant la mort sur leur passage. Leurs cavaliers portent des cuirasses (v. 9, 17), image de consciences endurcies (1 Tim. 4, 2). En même temps les aiguillons et les queues semblables à des scorpions (v. 10) ou à des serpents (v. 19) représentent les doctrines mensongères et empoisonnées, armes perfides dont Satan se servira plus que jamais (comp. És. 9, 15). — L’emploi d’une trompette pour annoncer ces jugements leur donne le caractère d’avertissements aux hommes. Mais si durs sont les cœurs, que même ces désastres sans précédents ne les conduiront pas à la repentance (v. 20, 21).