Apocalypse 10, 1 à 11, 3

[Chaque jour les Écritures, année 5, 15 décembre]

Les chapitres 10 et 11 versets 1 à 13 s’intercalent entre la sixième et la septième trompette, de même que le chapitre 7 formait une parenthèse entre le sixième et le septième sceau. De nouveau, Christ paraît sous l’aspect d’« un autre ange », ici aussi accompagné de signes de grâce. La nuée dont Il s’enveloppe et les colonnes de feu sur lesquelles Il se tient rappellent les soins de Dieu envers Israël au désert (Ex. 13, 21, 22) ; l’arc-en-ciel (comp. chap. 4, 3) parle de l’alliance de Dieu avec la terre (Gen. 9, 13). Ses promesses sont ainsi indirectement rappelées. Mais Christ possède aussi les attributs de l’autorité : Son visage est semblable au soleil, et Il revendique Ses droits à posséder le monde. Il a dans Sa main un petit livre ouvert représentant une courte période de la prophétie déjà révélée dans l’Ancien Testament. Il s’agit de la seconde « demi-semaine » de la grande tribulation (Dan. 9, 27), pendant laquelle Dieu reconnaît encore le temple, l’autel et « ceux qui y adorent ». Chose remarquable, ces trois ans et demi sont évalués en mois (quarante-deux) pour parler de l’oppression (chap. 11, 2), mais aussi en jours (mille deux cent soixante) pour mesurer le témoignage d’un résidu fidèle. Dieu a compté chacun de ces jours et sait ce qu’il représente de courage et comporte de souffrances (Ps. 56, 8).