Apocalypse 11, 4 à 19

[Chaque jour les Écritures, année 5, 16 décembre]

Les deux témoins figurent le témoignage suffisant et complet rendu par le résidu pieux pendant la tribulation finale. Ils se présentent avec les caractères d’Élie et de Moïse qui, tous deux, en des temps sombres de l’histoire d’Israël assumèrent aussi un témoignage selon Dieu. À la prière du premier, le ciel resta fermé pendant trois ans et demi (v. 6 ; Jacq. 5, 17 ; comp. le v. 5 et 2 Rois 1, 10, 12). Le second reçut le pouvoir de changer les eaux en sang (la vie en mort : Ex. 7, 19) et de frapper la terre de toutes sortes de plaies. Ces fidèles seront mis à mort à Jérusalem par la « Bête romaine », consolés par la pensée qu’en ce lieu même, avant eux, « leur Seigneur a été crucifié » (Luc 13, 33, 34). Et leur martyre sera suivi d’une résurrection éclatante et publique pour la consternation de leurs persécuteurs. — Enfin sonne le malheur final. Avec lui deux choses sont venues : le règne du Seigneur (v. 15 fin) et aussi Sa colère (v. 18 ; Ps. 110, 5). Au chapitre 6, 17, les hommes épouvantés croyaient que la colère de l’Agneau était arrivée. Mais elle a été retenue jusqu’au moment où Christ prend le gouvernement du monde. Alors le ciel éclate en chants de triomphe ; les saints se prosternent et adorent : Celui qui a été crucifié (v. 8 fin), règne désormais aux siècles des siècles (Luc 1, 33).