Apocalypse 12, 18 à 13, 18

[Chaque jour les Écritures, année 5, 18 décembre]

Jeté sur la terre, le diable met à profit le « peu de temps » qu’il a. Il se sert de deux instruments, deux « bêtes », terme qui implique l’absence de relations avec Dieu. La première (v. 1) correspond à l’empire romain reconstitué. Il réunira les caractères des trois précédents empires : rapidité du léopard (la Grèce), ténacité de l’ours (la Perse), voracité du lion (Babylone ; voir Dan. 7, 4-6). Au désert, Jésus avait refusé les royaumes du monde. Satan en fait don à l’empereur romain et obtient ainsi l’hommage de la terre entière (v. 4 ; Luc 4, 5-8). — Quant à la seconde bête, elle est une contrefaçon de l’Agneau, mais son langage la trahit. C’est l’Antichrist, lequel exercera le pouvoir religieux, fera des miracles, soutiendra la première bête. Les multitudes d’hommes qu’il séduira seront marqués comme du bétail au sceau de la bête romaine. Ils sont appelés « ceux qui habitent sur la terre » (v. 8, 14 ; chap. 3, 10 ; 6, 10 ; 8, 13 ; 11, 10) parce qu’ils y ont leurs intérêts et toutes leurs aspirations. Combien cette classe de personnes est déjà nombreuse aujourd’hui ! Le verset 6 mentionne en contraste « ceux qui habitent dans le ciel » (Phil. 3, 19, 20). Chrétiens, montrons « clairement », sans équivoque, où est notre habitation (Héb. 11, 14).