Apocalypse 14, 1 à 13

[Chaque jour les Écritures, année 5, 19 décembre]

Après une parenthèse qui nous a présenté la trinité du mal — à savoir le dragon (chap. 12), la première et la seconde bête (chap. 13) — les sept visions du chapitre 14 se raccordent à la septième trompette non encore accomplie (chap. 11, 15). Mais avant d’intervenir à l’égard du mal, Dieu reconnaît et met à part un nouveau résidu de Son peuple. Ces témoins ont résisté à la corruption générale. En contraste avec les masses qui portent sur leur front la marque de la bête (chap. 13, 16) le nom de l’Agneau est inscrit sur le leur (v. 1). Portons-nous sans honte le nom de notre Sauveur ? Chacun autour de nous peut-il voir à qui nous appartenons ? — Ces croyants sont « ceux qui suivent l’Agneau où qu’il aille » (v. 4 ; comp. Jean 1, 36, 37). L’ayant suivi dans l’opprobre et la souffrance, ils seront aussi Ses compagnons dans le royaume. Certains seront mis à mort par fidélité au Seigneur (comp. chap. 12, 11). Le verset 13 les console. Loin de perdre leur part au règne, ils sont appelés bienheureux. Et leurs œuvres les suivent (remarquons qu’elles ne les devancent pas ; ce ne sont jamais les œuvres de quelqu’un qui lui ouvrent l’accès du ciel). Chers amis, nos privilèges chrétiens sont plus élevés encore. Voudrions-nous être trouvés moins fidèles que ces témoins des derniers jours ?