Apocalypse 14, 14 à 15, 8

[Chaque jour les Écritures, année 5, 20 décembre]

Le Seigneur avait jadis annoncé à Ses accusateurs : « Dorénavant vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance, et venant sur les nuées du ciel » (chap. 1, 7 ; Matt. 26, 64 et 24, 30). Le voici, ce Fils de l’homme, assis sur une nuée blanche. Jadis couronné d’épines, Il porte une couronne d’or ; au lieu d’un roseau, Il tient une faucille tranchante. Celui que les hommes jugeaient est devenu le juge des hommes. Et c’est à ce titre qu’Il ordonne la grande moisson de la terre, suivie de la terrible vendange, l’une et l’autre annoncées depuis si longtemps (par ex. Joël 3, 13 ; Matt. 13, 30, 39). — Une dernière série de jugements (les coupes) va commencer avec le chapitre 15. Mais cette fois encore, les saints qui auront à les traverser sont d’abord vus en sécurité (v. 2-4). Après quoi les sept anges chargés de l’exécution des plaies sortent du temple et reçoivent sept coupes pleines du courroux de Dieu (comp. Jér. 25, 15). Chers amis chrétiens, ce monde qui va être frappé, c’est celui que Dieu a tant aimé jusqu’à donner pour lui Son Fils unique. Et les anges destructeurs n’ont pas encore reçu leur terrible mission. Celle qui nous appartient en attendant est toute autre : c’est d’y proclamer la grâce divine (2 Cor. 5, 20).