Apocalypse 19, 17 à 20, 6

[Chaque jour les Écritures, année 5, 26 décembre]

En contraste avec le « banquet des noces de l’Agneau », voici ce qui est appelé ironiquement le « grand souper de Dieu » (v. 17 fin ; Ps. 2, 4, 5 ; Soph. 1, 7). L’affrontement final entre les armées du Fils de Dieu et celles de la Bête s’achèvera par un anéantissement général de ces dernières. Sans autre jugement, la Bête et le faux prophète seront jetés vivants en enfer (comp. Nomb. 16, 33 ; Ps. 55, 15). Puis Dieu s’occupe de leur maître Satan. Le chapitre 12 nous l’a montré précipité du ciel. Ici une chaîne et une clé symboliques mettent hors d’état de nuire le grand meurtrier. Enfin le verset 10 le montre, après les mille ans, rejoignant ses deux complices dans le lac de feu (Matt. 25, 41). On comprend donc qu’il n’y ait pas dans la Bible de livre que le diable redoute davantage que celui de l’Apocalypse. Pour en empêcher la lecture, il persuade même les croyants de son obscurité. — Satan lié, plus rien ne s’oppose dorénavant au règne glorieux du Seigneur. Nous avons pu constater que ce règne, contrairement aux pensées de beaucoup, ne sera pas amené par une amélioration progressive du monde, mais par des jugements. Chers enfants de Dieu, Christ veut partager avec nous Son autorité (Dan. 7, 18). Ne fraternisons pas aujourd’hui avec un monde que nous allons juger demain (1 Cor. 6, 2).