Nous avons vu dans l’article précédent que notre Dieu a, dans Son infinie bonté, fourni à Son peuple, dans ce monde sombre et mauvais, à la fois l’autorité et la puissance — l’autorité de Sa Parole et la puissance de Son Esprit — pour le chemin qu’ils sont appelés à fouler et le travail qu’ils sont appelés à faire. Nous avons une ample direction, dans la Parole, et nous avons la puissance de Dieu sur laquelle compter, pour toutes les difficultés et les exigences de la scène à travers laquelle nous avons à passer pour rentrer chez nous dans le repos éternel en haut. Nous avons l’autorité et la puissance pour tout.
Mais nous devons nous souvenir que si Dieu nous a fourni l’autorité, nous devons être obéissants. Et s’Il nous a fourni la puissance, nous devons être dépendants. À quoi sert l’autorité si nous n’y obéissons pas ? Je peux donner à mon employé les directives les plus claires et les plus complètes quant au lieu où il doit aller, quant à ce qu’il doit faire et quant à ce qu’il doit dire ; mais si, au lieu d’agir simplement d’après mes directions, il commence à raisonner, à penser et à tirer des conclusions, à utiliser son propre jugement et à agir selon sa propre volonté, à quoi servent mes directives ? À rien du tout, sauf à montrer combien il s’en est complètement écarté. Clairement, le devoir d’un employé, d’un serviteur, est d’obéir, non pas de raisonner — d’agir selon les directions de son maître, et non selon sa propre volonté ou son jugement. S’il fait seulement exactement ce que son maître lui dit, il n’est pas responsable des conséquences.
Le seul grand devoir d’un serviteur est d’obéir. C’est la perfection morale d’un serviteur. Hélas ! combien c’est rare ! Il y a eu seulement un seul serviteur absolument obéissant et parfaitement dépendant, dans toute l’histoire de ce monde — l’homme Christ Jésus. Sa nourriture et Son breuvage étaient d’obéir. Il trouvait Sa joie dans l’obéissance. « Au sacrifice et à l’offrande de gâteau tu n’as pas pris plaisir : tu m’as creusé des oreilles ; tu n’as pas demandé d’holocauste ni de sacrifice pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens ; il est écrit de moi dans le rouleau du livre. C’est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir, et ta loi est au-dedans de mes entrailles » (Ps. 40, 6-8 ).
Notre bien-aimé Seigneur Jésus trouva la volonté de Dieu comme étant Son seul motif pour agir. Il n’y avait rien en Lui qui avait besoin d’être maîtrisé par l’autorité de Dieu. Sa volonté était parfaite et chacun de Ses mouvements était nécessairement — la nécessité même de Sa nature parfaite — dans le courant de la volonté divine. « Ta loi est au-dedans de mes entrailles ». « C’est mes délices de faire ta volonté ». « Je suis descendu du ciel, non pour faire ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé » .
Or que pouvait faire Satan avec un homme tel que Celui-ci ? Absolument rien. Il essaya de Le retirer du chemin de l’obéissance et de la position de dépendance, mais en vain. « Si tu es Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains » . Certainement, Dieu donnerait du pain à Son Fils. Sans aucun doute, mais l’homme parfait refuse de faire du pain pour Lui-même. Il n’avait aucun commandement, pas d’autorité, et donc aucun motif pour agir. « Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » . Et ainsi tout du long de la tentation. Rien ne pouvait faire sortir le Béni du chemin de la simple obéissance. « Il est écrit » était Sa seule et invariable réponse. Il ne voulait pas, Il ne pouvait pas agir sans motif, et Son seul motif se trouvait dans la volonté de Dieu. « C’est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir, et ta loi est au-dedans de mes entrailles ».
Telle était l’obéissance de Jésus Christ — une obéissance parfaite du début à la fin. Et Il était non seulement parfaitement obéissant, mais aussi parfaitement dépendant. Quoique Dieu sur toutes choses, béni éternellement , cependant, ayant pris Sa place comme un homme dans ce monde, Il a vécu une vie de parfaite dépendance de Dieu. Il pouvait dire : « Je revêts les cieux de noirceur, et je leur donne un sac pour couverture. Le Seigneur l’Éternel m’a donné la langue des savants, pour que je sache soutenir par une parole celui qui est las. Il me réveille chaque matin, il réveille mon oreille pour que j’écoute comme ceux qu’on enseigne. Le Seigneur l’Éternel m’a ouvert l’oreille, et moi je n’ai pas été rebelle, je ne me suis pas retiré en arrière. J’ai donné mon dos à ceux qui frappaient, et mes joues à ceux qui arrachaient le poil ; je n’ai pas caché ma face à l’opprobre et aux crachats. Mais le Seigneur l’Éternel m’aidera : c’est pourquoi je ne serai pas confondu ; c’est pourquoi j’ai dressé ma face comme un caillou, et je sais que je ne serai pas confus » (És. 50 ). Et encore : « Garde-moi, ô Dieu ! car je me confie en toi » . Et encore : « C’est à toi que je fus remis dès la matrice » . Il fut entièrement et continuellement rejeté sur Dieu, de la crèche de Bethléhem à la croix du Calvaire ; et quand Il eut tout achevé, Il remit Son esprit dans la main du Père, et Sa chair reposa en assurance . Son obéissance et Sa dépendance étaient divinement parfaites tout du long.
Nous devons maintenant demander au lecteur de se tourner avec nous vers deux exemples complètement à l’opposé de tout ceci — deux cas dans lesquels, par manque d’obéissance et de dépendance, les résultats les plus désastreux sont arrivés. Considérons tout d’abord 1 Rois 13 . Sans doute, ce cas nous est familier, mais regardons-le en lien avec notre thème présent.
« Et voici, un homme de Dieu vint de Juda, par la parole de l’Éternel, à Béthel, et Jéroboam se tenait près de l’autel pour faire fumer l’encens. Et il cria contre l’autel, par la parole de l’Éternel ». Jusque-là, tout était juste. Il parla par la parole de Dieu, et la puissance de Dieu accompagnait le témoignage. L’esprit du roi fut humilié et soumis, pour le moment.
Plus que cela, l’homme de Dieu fut capable de refuser l’invitation du roi à venir à la maison avec lui se rafraîchir et recevoir un présent. « Et l’homme de Dieu dit au roi : Quand tu me donnerais la moitié de ta maison, je n’irais pas avec toi ; et je ne mangerai pas de pain et je ne boirai pas d’eau dans ce lieu. Car il m’est ainsi commandé par la parole de l’Éternel, disant : Tu ne mangeras pas de pain, et tu ne boiras pas d’eau, et tu ne t’en retourneras point par le chemin par lequel tu es allé ».
Tout cela était très beau — parfaitement agréable à contempler. Le pied de l’homme de Dieu reste ferme dans le chemin lumineux et béni de l’obéissance, et tout est victoire. Les offres du roi sont mises de côté sans un moment d’hésitation. La moitié de la maison royale ne pouvait le tenter hors du chemin étroit, saint et heureux de l’obéissance. Il rejette toute ouverture et se tourne pour poursuivre le chemin droit ouvert devant lui par la parole de l’Éternel. Il n’y a pas de raisonnement, pas de question, pas d’hésitation. La parole de l’Éternel règle tout. Il n’a qu’à obéir, sans regarder aux conséquences. Et jusque-là il le fait, et tout est bien.
Mais remarquez la suite. « Et un certain vieux prophète habitait Béthel ». Méfiez-vous des vieux prophètes ! Ce vieux prophète suivit l’homme de Dieu et lui dit : « Viens avec moi à la maison, et mange du pain ». C’était le diable sous une nouvelle forme. Ce que la parole d’un roi n’avait pas réussi à faire, la parole d’un prophète pourrait l’accomplir. C’était une ruse de Satan à laquelle l’homme de Dieu n’était, de toute évidence, pas préparé. La tenue de prophète le trompa et le prit complètement au dépourvu : nous pouvons immédiatement sentir son changement de ton. Quand il répond au roi, il parle avec éclat, force et une hardie décision : « Quand tu me donnerais la moitié de ta maison, je n’irais pas avec toi ». Et alors il ajoute, avec une même force, sa raison pour refuser : « Car il m’est ainsi commandé par la parole de l’Éternel ».
Mais dans sa réponse au prophète, il y a un déclin manifeste en termes d’énergie, de hardiesse et de décision. Il dit : « Je ne puis retourner avec toi ni entrer avec toi ». Et en donnant la raison, au lieu du terme énergique « commandé », nous trouvons la faible formulation : « il m’a été dit ».
En bref, tout le ton est plus bas. La Parole de Dieu avait perdu sa vraie place et sa puissance dans son âme. Cette parole n’avait pas changé. « Éternel ! ta parole est établie à toujours dans les cieux » , et si cette parole avait été cachée dans le cœur de l’homme de Dieu, si elle avait habité richement dans son âme, sa réponse au prophète aurait été aussi forte et aussi décidée que sa réponse au roi. « Par la parole de tes lèvres je me suis gardé des voies de l’homme violent » . L’esprit d’obéissance est la grande sauvegarde morale contre tout plan et tout piège de l’ennemi. L’ennemi peut changer son terrain, il peut changer de tactique, il peut varier dans ses agissements, mais l’obéissance à la claire et simple Parole de Dieu préserve l’âme de tous ses plans mauvais et de ses dispositifs astucieux. Le diable ne peut rien faire avec un homme qui est dirigé de façon absolue par la Parole de Dieu et qui refuse de s’écarter d’un cheveu sans l’autorité divine.
Remarquez comment l’ennemi fait valoir son point de vue auprès de l’homme de Dieu. « Il lui dit : Moi aussi je suis prophète comme toi, et un ange m’a parlé par la parole de l’Éternel, disant : Fais-le revenir avec toi à ta maison ».
Qu’aurait dû dire l’homme de Dieu à cela ? Si la parole de son Seigneur avait habité en lui, il aurait immédiatement répondu : « Si dix mille prophètes et dix mille anges devaient dire : Fais-le revenir, je les regarderais comme des menteurs et des émissaires du diable envoyés pour m’attirer hors du saint et heureux chemin de l’obéissance ». Cela aurait été une merveilleuse réponse. Elle aurait eu la même sonorité céleste que celle manifestée dans ces paroles éclatantes de l’apôtre : « Quand nous-mêmes, ou quand un ange venu du ciel vous évangéliserait outre ce que nous vous avons évangélisé, qu’il soit anathème » .
Mais hélas ! l’homme de Dieu descendit du chemin de l’obéissance. Alors ce même homme que Satan avait utilisé pour l’attirer, devint le porte-parole de l’Éternel pour annoncer à ses oreilles la conséquence terrible. Il avait menti quand Satan l’avait utilisé. Il prononça la vérité quand Dieu l’utilisa. L’homme de Dieu égaré fut tué par un lion parce qu’il avait désobéi à la parole de l’Éternel. Oui ; il descendit du chemin étroit de l’obéissance, dans le vaste champ de sa propre volonté, et là, il fut tué.
Lecteur, méfions-nous des vieux prophètes et des anges de lumière ! Demeurons, dans le véritable esprit d’obéissance, très près de la Parole de notre Dieu. Nous trouverons que le chemin de l’obéissance est à la fois sûr et agréable, saint et heureux.
Maintenant, jetons un coup d’œil à Josué 9 , qui rapporte, pour notre avertissement, la manière dont même Josué fut pris au piège par manque d’une simple dépendance de Dieu. Nous ne citons pas le passage ni n’entrons dans les détails. Le lecteur peut se tourner vers le chapitre et en méditer le contenu.
Pourquoi Israël fut-il trompé par la ruse des Gabaonites ? Parce qu’ils se reposaient sur leur propre compréhension et jugeaient par la vue de leurs yeux, au lieu de s’attendre à Dieu pour recevoir direction et conseil. Lui savait tout au sujet des Gabaonites. Il n’était pas trompé par leurs haillons en lambeaux et leur pain moisi ; et Israël ne l’aurait pas non plus été, s’ils avaient seulement regardé à Lui.
Mais là, ils manquèrent. Ils ne s’attendirent pas à Dieu. Il les aurait guidés. Il leur aurait dit qui étaient ces étrangers rusés. Il aurait tout mis au clair pour Israël, s’ils s’étaient simplement attendus à Lui, dans le sentiment de leur ignorance et de leur faiblesse. Mais non ; ils voulaient penser par eux-mêmes et juger par eux-mêmes, et raisonner d’après ce qu’ils voyaient, et tirer leurs propres conclusions. Ils voulaient faire tout cela. C’est pourquoi les haillons en lambeaux des Gabaonites accomplirent ce que les remparts hostiles de Jéricho n’avaient pas réussi à faire.
Nous pouvons être tout à fait sûrs qu’Israël n’avait pas songé faire une alliance avec un quelconque Cananéen. Non, ils furent terriblement indignés quand ils découvrirent que c’est ce qu’ils avaient fait. Mais ils l’avaient fait, et ils devaient le respecter. Il est plus facile de faire une erreur que de la rectifier, et ainsi, les Gabaonites demeurèrent comme un mémorial frappant du mal qu’il y a à ne pas s’attendre à Dieu pour recevoir conseil et direction.
Que le Saint Esprit nous enseigne, par tout ce qui est passé devant nous, l’importance solennelle de « l’obéissance et de la dépendance ».
Matthieu
4 ◊ 1 Alors Jésus fut emmené dans le désert par l’Esprit pour être tenté par le diable. ◊ 2 Et ayant jeûné quarante jours et quarante nuits, après cela il eut faim. ◊ 3 Et le tentateur, s’approchant de lui, dit : Si tu es Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains. ◊ 4 Mais lui, répondant, dit : Il est écrit : « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu ».
◊ 5 Alors le diable le transporte dans la ville sainte, et le place sur le faîte du temple, ◊ 6 et lui dit : Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas, car il est écrit : « Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet, et ils te porteront sur [leurs] mains, de peur que tu ne heurtes ton pied contre une pierre ». ◊ 7 Jésus lui dit : Il est encore écrit : « Tu ne tenteras pas le *Seigneur ton Dieu ».
◊ 8 Le diable le transporte encore sur une fort haute montagne, et lui montre tous les royaumes du monde et leur gloire, ◊ 9 et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu me rends hommage. ◊ 10 Alors Jésus lui dit : Va-t’en, Satan, car il est écrit : « Tu rendras hommage au *Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul ».
◊ 11 Alors le diable le laisse : et voici, des anges s’approchèrent et le servirent.
◊ 12 Or, ayant ouï dire que Jean avait été livré, il se retira en Galilée ; ◊ 13 et ayant quitté Nazareth, il alla demeurer à Capernaüm, qui est au bord de la mer, sur les confins de Zabulon et de Nephthali, ◊ 14 afin que fût accompli ce qui avait été dit par Ésaïe le prophète, disant : ◊ 15 « Terre de Zabulon, et terre de Nephthali, chemin de la mer au-delà du Jourdain, Galilée des nations : ◊ 16 le peuple assis dans les ténèbres a vu une grande lumière ; et sur ceux qui sont assis dans la région et dans l’ombre de la mort, la lumière s’est levée ». ◊ 17 Dès lors Jésus commença à prêcher et à dire : Repentez-vous, car le royaume des cieux s’est approché.
◊ 18 Et comme il marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon appelé Pierre, et André son frère, qui jetaient un filet dans la mer, car ils étaient pêcheurs ; ◊ 19 et il leur dit : Venez après moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. ◊ 20 Et eux aussitôt, ayant laissé leurs filets, le suivirent. ◊ 21 Et, passant de là plus avant, il vit deux autres frères, Jacques le [fils] de Zébédée, et Jean son frère, dans la nacelle avec Zébédée leur père, raccommodant leurs filets, et il les appela ; ◊ 22 et eux aussitôt, ayant quitté la nacelle et leur père, le suivirent.
◊ 23 Et Jésus parcourait toute la Galilée, enseignant dans leurs synagogues, et prêchant l’évangile du royaume, et guérissant toute sorte de maladies et toute sorte de langueurs parmi le peuple. ◊ 24 Et sa renommée se répandit dans toute la Syrie ; et on lui amena tous ceux qui se portaient mal, qui étaient affligés de diverses maladies et de divers tourments, et des démoniaques, et des lunatiques, et des paralytiques, et il les guérit. ◊ 25 Et de grandes foules le suivirent de la Galilée, et de Décapolis, et de Jérusalem, et de Judée, et de par-delà le Jourdain.
1 Rois
13 ◊ 1 Et voici, un homme de Dieu vint de Juda, par la parole de l’Éternel, à Béthel, et Jéroboam se tenait près de l’autel pour faire fumer l’encens. ◊ 2 Et il cria contre l’autel, par la parole de l’Éternel, et dit : Autel, autel ! ainsi dit l’Éternel : Voici, un fils naîtra à la maison de David ; son nom sera Josias, et il offrira sur toi les sacrificateurs des hauts lieux qui font fumer de l’encens sur toi, et on brûlera sur toi des ossements d’hommes. ◊ 3 Et il donna en ce même jour un signe, disant : C’est ici le signe que l’Éternel a parlé : Voici, l’autel se fendra, et la cendre qui est dessus sera répandue. ◊ 4 Et il arriva, comme le roi entendait la parole de l’homme de Dieu qu’il cria contre l’autel de Béthel, que Jéroboam étendit sa main de dessus l’autel, disant : Saisissez-le ! Et sa main, qu’il avait étendue contre lui, sécha, et il ne put la ramener à lui. ◊ 5 Et l’autel se fendit et la cendre fut répandue de dessus l’autel, selon le signe que l’homme de Dieu avait donné par la parole de l’Éternel. ◊ 6 Et le roi répondit et dit à l’homme de Dieu : Implore, je te prie, l’Éternel, ton Dieu, et prie pour moi, afin que ma main me soit rendue. Et l’homme de Dieu implora l’Éternel, et la main du roi lui fut rendue et fut comme auparavant. ◊ 7 Et le roi dit à l’homme de Dieu : Viens avec moi à la maison, et rafraîchis-toi, et je te donnerai un présent. ◊ 8 Et l’homme de Dieu dit au roi : Quand tu me donnerais la moitié de ta maison, je n’irais pas avec toi ; et je ne mangerai pas de pain et je ne boirai pas d’eau dans ce lieu. ◊ 9 Car il m’est ainsi commandé par la parole de l’Éternel, disant : Tu ne mangeras pas de pain, et tu ne boiras pas d’eau, et tu ne t’en retourneras point par le chemin par lequel tu es allé. ◊ 10 Et il s’en alla par un autre chemin ; il ne s’en retourna point par le chemin par lequel il était venu à Béthel.
◊ 11 Et un certain vieux prophète habitait Béthel ; et ses fils vinrent et lui racontèrent toute l’œuvre que l’homme de Dieu avait faite ce jour-là à Béthel ; les paroles qu’il avait dites au roi, ils les rapportèrent aussi à leur père. ◊ 12 Et leur père leur dit : Par quel chemin s’en est-il allé ? Et ses fils avaient vu le chemin par lequel s’en était allé l’homme de Dieu qui venait de Juda. ◊ 13 Et il dit à ses fils : Sellez-moi l’âne ; et ils lui sellèrent l’âne, et il monta dessus. ◊ 14 Et il s’en alla après l’homme de Dieu, et le trouva assis sous un térébinthe ; et il lui dit : Es-tu l’homme de Dieu qui est venu de Juda ? Et il dit : C’est moi. ◊ 15 Et il lui dit : Viens avec moi à la maison, et mange du pain. ◊ 16 Et il dit : Je ne puis retourner avec toi ni entrer avec toi, et je ne mangerai pas de pain et je ne boirai pas d’eau avec toi dans ce lieu. ◊ 17 Car il m’a été dit par la parole de l’Éternel : Tu n’y mangeras pas de pain, et tu n’y boiras pas d’eau ; tu ne retourneras pas, en t’en allant, par le chemin par lequel tu es venu. ◊ 18 Et il lui dit : Moi aussi je suis prophète comme toi, et un ange m’a parlé par la parole de l’Éternel, disant : Fais-le revenir avec toi à ta maison, et qu’il mange du pain et boive de l’eau. Il lui mentait. ◊ 19 Et il retourna avec lui, et mangea du pain dans sa maison, et but de l’eau.
◊ 20 Et il arriva, comme ils étaient assis à table, que la parole de l’Éternel vint au prophète qui l’avait ramené ; ◊ 21 et il cria à l’homme de Dieu qui était venu de Juda, disant : Ainsi dit l’Éternel : Parce que tu as été rebelle à la parole de l’Éternel, et que tu n’as pas gardé le commandement que l’Éternel, ton Dieu, t’avait commandé, ◊ 22 et que tu es retourné, et que tu as mangé du pain et que tu as bu de l’eau dans le lieu dont il t’avait dit : Tu n’y mangeras pas de pain et tu n’y boiras pas d’eau, ton cadavre n’entrera pas dans le sépulcre de tes pères.
◊ 23 Et après qu’il eut mangé du pain et après qu’il eut bu, il arriva qu’il sella l’âne pour lui, pour le prophète qu’il avait ramené. ◊ 24 Et il s’en alla ; et un lion le trouva sur le chemin, et le tua. Et son cadavre était jeté sur le chemin, et l’âne se tenait à côté de lui, le lion aussi se tenait à côté du cadavre. ◊ 25 Et voici, des hommes passaient, et ils virent le cadavre jeté sur le chemin, et le lion se tenant à côté du cadavre ; et ils vinrent et le dirent dans la ville dans laquelle habitait le vieux prophète. ◊ 26 Et le prophète qui l’avait ramené du chemin l’apprit, et il dit : C’est l’homme de Dieu qui a été rebelle à la parole de l’Éternel, et l’Éternel l’a livré au lion qui l’a déchiré et l’a tué, selon la parole de l’Éternel qu’il lui avait dite.
◊ 27 Et il parla à ses fils, disant : Sellez-moi l’âne ; et ils le sellèrent. ◊ 28 Et il s’en alla, et trouva le cadavre jeté sur le chemin, et l’âne et le lion se tenant à côté du cadavre ; le lion n’avait pas mangé le cadavre ni déchiré l’âne. ◊ 29 Et le prophète releva le cadavre de l’homme de Dieu, et le mit sur l’âne, et le ramena ; et le vieux prophète entra dans la ville pour mener deuil, et pour l’enterrer. ◊ 30 Et il déposa son cadavre dans son propre sépulcre — et on mena deuil sur lui, — [disant] : Hélas, mon frère ! ◊ 31 Et, après l’avoir enterré, il parla à ses fils, disant : Quand je mourrai, vous m’enterrerez dans le sépulcre où l’homme de Dieu est enterré ; placez mes os à côté de ses os. ◊ 32 Car la parole qu’il a criée, par la parole de l’Éternel, contre l’autel qui est à Béthel et contre toutes les maisons des hauts lieux qui sont dans les villes de Samarie, arrivera certainement.
◊ 33 Après cela, Jéroboam ne revint pas de sa mauvaise voie ; et il établit encore, d’entre toutes les classes du peuple, des sacrificateurs des hauts lieux. Quiconque le désirait, il le consacrait, et il devenait sacrificateur des hauts lieux. ◊ 34 Et par cela il y eut du péché sur la maison de Jéroboam, pour l’exterminer et pour la détruire de dessus la face de la terre.
Jean
6 ◊ 1 Après ces choses Jésus s’en alla de l’autre côté de la mer de Galilée, [qui est la mer] de Tibérias. ◊ 2 Et une grande foule le suivit, parce qu’ils voyaient les miracles qu’il faisait sur ceux qui étaient malades. ◊ 3 Et Jésus monta sur la montagne, et s’assit là avec ses disciples. ◊ 4 Or la Pâque, la fête des Juifs, était proche. ◊ 5 Jésus donc, ayant levé les yeux, et voyant qu’une grande foule venait à lui, dit à Philippe : D’où achèterons-nous des pains, afin que ceux-ci mangent ? ◊ 6 Mais il disait cela pour l’éprouver, car lui savait ce qu’il allait faire. ◊ 7 Philippe lui répondit : Pour deux cents deniers de pain ne leur suffirait pas, pour que chacun en reçût quelque peu. ◊ 8 L’un de ses disciples, André, le frère de Simon Pierre, lui dit : ◊ 9 Il y a ici un petit garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ? ◊ 10 Et Jésus dit : Faites asseoir les gens (or il y avait beaucoup d’herbe en ce lieu-là). Les hommes donc s’assirent, au nombre d’environ cinq mille. ◊ 11 Et Jésus prit les pains ; et ayant rendu grâces, il les distribua à ceux qui étaient assis ; de même aussi des poissons, autant qu’ils en voulaient. ◊ 12 Et après qu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Amassez les morceaux qui sont de reste, afin que rien ne soit perdu. ◊ 13 Ils les amassèrent donc et remplirent douze paniers des morceaux qui étaient de reste des cinq pains d’orge, lorsqu’ils eurent mangé. ◊ 14 Les hommes donc, ayant vu le miracle que Jésus avait fait, disaient : Celui-ci est véritablement le prophète qui vient dans le monde. ◊ 15 Jésus donc, sachant qu’ils allaient venir et l’enlever afin de le faire roi, se retira encore sur la montagne, lui tout seul.
◊ 16 Et quand le soir fut venu, ses disciples descendirent à la mer. ◊ 17 Et étant montés sur une nacelle, ils allèrent de l’autre côté de la mer, à Capernaüm. Et il faisait déjà nuit, et Jésus n’était pas venu à eux. ◊ 18 Et la mer s’élevait par un grand vent qui soufflait. ◊ 19 Ayant donc ramé environ vingt-cinq ou trente stades, ils voient Jésus marchant sur la mer et s’approchant de la nacelle ; et ils furent saisis de peur. ◊ 20 Mais il leur dit : C’est moi, n’ayez point de peur. ◊ 21 Ils étaient donc tout disposés à le recevoir dans la nacelle ; et aussitôt la nacelle prit terre au lieu où ils allaient.
◊ 22 Le lendemain, la foule qui était de l’autre côté de la mer, voyant qu’il n’y avait point là d’autre petite nacelle que celle-là sur laquelle ses disciples étaient montés, et que Jésus n’était pas entré avec ses disciples dans la nacelle, mais que ses disciples s’en étaient allés seuls ◊ 23 (mais d’autres petites nacelles étaient venues de Tibérias, près du lieu où ils avaient mangé le pain, après que le Seigneur eut rendu grâces) ; ◊ 24 — lors donc que la foule vit que Jésus n’était point là, ni ses disciples, ils montèrent eux-mêmes sur les nacelles, et vinrent à Capernaüm, cherchant Jésus. ◊ 25 Et l’ayant trouvé de l’autre côté de la mer, ils lui dirent : Rabbi, quand es-tu venu ici ? ◊ 26 Jésus leur répondit et dit : En vérité, en vérité, je vous dis : Vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés. ◊ 27 Travaillez, non point pour la viande qui périt, mais pour la viande qui demeure jusque dans la vie éternelle, laquelle le fils de l’homme vous donnera ; car c’est lui que le Père, Dieu, a scellé. ◊ 28 Ils lui dirent donc : Que ferons-nous pour faire les œuvres de Dieu ? ◊ 29 Jésus répondit et leur dit : C’est ici l’œuvre de Dieu, que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. ◊ 30 Ils lui dirent donc : Quel miracle fais-tu donc, toi, afin que nous le voyions, et que nous te croyions ? Quelle œuvre fais-tu ? ◊ 31 Nos pères ont mangé la manne au désert, ainsi qu’il est écrit : « Il leur a donné à manger du pain venant du ciel ». ◊ 32 Jésus donc leur dit : En vérité, en vérité, je vous dis : Moïse ne vous a pas donné le pain qui vient du ciel, mais mon Père vous donne le véritable pain qui vient du ciel. ◊ 33 Car le pain de Dieu est celui qui descend du ciel, et qui donne la vie au monde. ◊ 34 Ils lui dirent donc : Seigneur, donne-nous toujours ce pain-là. ◊ 35 Et Jésus leur dit : Moi, je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. ◊ 36 Mais je vous ai dit qu’aussi vous m’avez vu, et vous ne croyez pas. ◊ 37 Tout ce que le Père me donne viendra à moi ; et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi ; ◊ 38 car je suis descendu du ciel, non pour faire ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. ◊ 39 Or c’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé : que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour. ◊ 40 Car c’est ici la volonté de mon Père : que quiconque discerne le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. ◊ 41 Les Juifs donc murmuraient contre lui, parce qu’il avait dit : Moi, je suis le pain descendu du ciel ; ◊ 42 et ils disaient : N’est-ce pas ici Jésus, le fils de Joseph, duquel nous connaissons le père et la mère ? Comment donc celui-ci dit-il : Je suis descendu du ciel ? ◊ 43 Jésus donc répondit et leur dit : Ne murmurez pas entre vous. ◊ 44 Nul ne peut venir à moi, à moins que le Père qui m’a envoyé ne le tire ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. ◊ 45 Il est écrit dans les prophètes : « Et ils seront tous enseignés de Dieu ». Quiconque a entendu le Père et a appris [de lui], vient à moi. ◊ 46 Non pas que quelqu’un ait vu le Père, sinon celui qui est de Dieu ; celui-là a vu le Père. ◊ 47 En vérité, en vérité, je vous dis : Celui qui croit [en moi], a la vie éternelle. ◊ 48 Moi, je suis le pain de vie. ◊ 49 Vos pères ont mangé la manne au désert, et sont morts ; ◊ 50 c’est ici le pain qui descend du ciel, afin que quelqu’un en mange et ne meure pas. ◊ 51 Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; or le pain aussi que moi je donnerai, c’est ma chair, laquelle moi je donnerai pour la vie du monde. ◊ 52 Les Juifs disputaient donc entre eux, disant : Comment celui-ci peut-il nous donner sa chair à manger ? ◊ 53 Jésus donc leur dit : En vérité, en vérité, je vous dis : Si vous ne mangez la chair du fils de l’homme et ne buvez son sang, vous n’avez pas la vie en vous-mêmes. ◊ 54 Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. ◊ 55 Car ma chair est en vérité un aliment, et mon sang est en vérité un breuvage. ◊ 56 Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi et moi en lui. ◊ 57 Comme le Père [qui est] vivant m’a envoyé, et que moi, je vis à cause du Père, de même celui qui me mangera, celui-là aussi vivra à cause de moi. ◊ 58 C’est ici le pain qui est descendu du ciel, non pas comme les pères mangèrent et moururent : celui qui mangera ce pain vivra éternellement. ◊ 59 Il dit ces choses dans la synagogue, enseignant à Capernaüm.
◊ 60 Plusieurs donc de ses disciples, l’ayant entendu, dirent : Cette parole est dure ; qui peut l’ouïr ? ◊ 61 Et Jésus, sachant en lui-même que ses disciples murmuraient là-dessus, leur dit : Ceci vous scandalise-t-il ? ◊ 62 Si donc vous voyez le fils de l’homme monter où il était auparavant… ? ◊ 63 C’est l’Esprit qui vivifie ; la chair ne profite de rien : les paroles que moi je vous ai dites sont esprit et sont vie ; ◊ 64 mais il y en a quelques-uns d’entre vous qui ne croient pas ; car Jésus savait, dès le commencement, qui étaient ceux qui ne croyaient pas, et qui était celui qui le livrerait. ◊ 65 Et il dit : C’est pour cela que je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, à moins qu’il ne lui soit donné du Père. ◊ 66 Dès lors plusieurs de ses disciples se retirèrent ; et ils ne marchaient plus avec lui. ◊ 67 Jésus donc dit aux douze : Et vous, voulez-vous aussi vous en aller ? ◊ 68 Simon Pierre lui répondit : Seigneur, auprès de qui nous en irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle ; ◊ 69 et nous, nous croyons et nous savons que toi, tu es le Saint de Dieu. ◊ 70 Jésus leur répondit : N’est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous, les douze, et l’un d’entre vous est un diable ? ◊ 71 Or il parlait de Judas Iscariote, [fils] de Simon ; car c’était lui qui allait le livrer, lui qui était l’un des douze.
Psaumes
Au chef de musique. Sur Ajéleth-Hasha-khar. Psaume de David.
22 ◊ 1 Mon *Dieu ! mon *Dieu ! pourquoi m’as-tu abandonné, [te tenant] loin de mon salut, — des paroles de mon rugissement ?
◊ 2 Mon Dieu ! je crie de jour, mais tu ne réponds point ; et de nuit, et il n’y a point de repos pour moi.
◊ 3 Et toi, tu es saint, toi qui habites [au milieu des] louanges d’Israël.
◊ 4 * Nos pères se sont confiés en toi ; ils se sont confiés, et tu les as délivrés.
◊ 5 Ils ont crié vers toi, et ils ont été sauvés ; ils se sont confiés en toi, et ils n’ont point été confus.
◊ 6 Mais moi, je suis un ver, et non point un homme ; l’opprobre des hommes, et le méprisé du peuple.
◊ 7 Tous ceux qui me voient se moquent de moi ; ils ouvrent la bouche, ils hochent la tête :
◊ 8 Il se confie à l’Éternel : qu’il le fasse échapper, qu’il le délivre, car il prend son plaisir en lui !
◊ 9 Mais c’est toi qui m’as tiré du sein [qui m’a porté] ; tu m’as donné confiance sur les mamelles de ma mère.
◊ 10 C’est à toi que je fus remis dès la matrice ; tu es mon *Dieu dès le ventre de ma mère.
◊ 11 Ne te tiens pas loin de moi, car la détresse est proche, car il n’y a personne qui secoure.
◊ 12 * Beaucoup de taureaux m’ont environné, des puissants de Basan m’ont entouré ;
◊ 13 Ils ouvrent leur gueule contre moi, comme un lion déchirant et rugissant.
◊ 14 Je suis répandu comme de l’eau, et tous mes os se déjoignent ; mon cœur est comme de la cire, il est fondu au-dedans de mes entrailles.
◊ 15 Ma vigueur est desséchée comme un têt, et ma langue est attachée à mon palais ; et tu m’as mis dans la poussière de la mort.
◊ 16 * Car des chiens m’ont environné, une assemblée de méchants m’a entouré ; ils ont percé mes mains et mes pieds ;
◊ 17 Je compterais tous mes os. Ils me contemplent, ils me regardent ;
◊ 18 Ils partagent entre eux mes vêtements, et sur ma robe ils jettent le sort.
◊ 19 Et toi, Éternel ! ne te tiens pas loin ; ma Force ! hâte-toi de me secourir.
◊ 20 Délivre mon âme de l’épée, mon unique de la patte du chien.
◊ 21 Sauve-moi de la gueule du lion.
* Tu m’as répondu d’entre les cornes des buffles.
◊ 22 J’annoncerai ton nom à mes frères, je te louerai au milieu de la congrégation.
◊ 23 Vous qui craignez l’Éternel, louez-le ; toute la semence de Jacob, glorifiez-le ; et révérez-le, vous, toute la semence d’Israël ;
◊ 24 Car il n’a pas méprisé ni rejeté l’affliction de l’affligé, et n’a point caché sa face de lui ; mais, quand il a crié vers lui, il l’a écouté.
◊ 25 * De toi [vient] ma louange dans la grande congrégation. Je payerai mes vœux devant ceux qui le craignent.
◊ 26 Les débonnaires mangeront et seront rassasiés ; ceux qui cherchent l’Éternel le loueront ; votre cœur vivra à toujours.
◊ 27 * Tous les bouts de la terre se souviendront, et ils se tourneront vers l’Éternel, et toutes les familles des nations se prosterneront devant toi.
◊ 28 Car le royaume est à l’Éternel, et il domine au milieu des nations.
◊ 29 Tous les gras de la terre mangeront et se prosterneront : devant lui se courberont tous ceux qui descendent dans la poussière, et celui qui ne peut faire vivre son âme.
◊ 30 * Une semence le servira ; elle sera comptée au Seigneur comme une génération.
◊ 31 Ils viendront et raconteront sa justice à un peuple qui naîtra,… qu’il a fait [ces choses].
Psaumes
Au chef de musique. De David. Psaume.
40 ◊ 1 J’ai attendu patiemment l’Éternel ; et il s’est penché vers moi, et a entendu mon cri.
◊ 2 Il m’a fait monter hors du puits de la destruction, hors d’un bourbier fangeux ; et il a mis mes pieds sur un roc, il a établi mes pas.
◊ 3 Et il a mis dans ma bouche un cantique nouveau, la louange de notre Dieu. Plusieurs le verront et craindront, et se confieront en l’Éternel.
◊ 4 * Bienheureux l’homme qui a mis en l’Éternel sa confiance, et ne s’est pas tourné vers les orgueilleux et ceux qui se détournent vers le mensonge !
◊ 5 Tu as multiplié, toi, Éternel mon Dieu, tes œuvres merveilleuses et tes pensées envers nous ; on ne peut les arranger devant toi. Si je veux les déclarer et les dire, — elles sont trop nombreuses pour les raconter.
◊ 6 Au sacrifice et à l’offrande de gâteau tu n’as pas pris plaisir : tu m’as creusé des oreilles ; tu n’as pas demandé d’holocauste ni de sacrifice pour le péché.
◊ 7 Alors j’ai dit : Voici, je viens ; il est écrit de moi dans le rouleau du livre.
◊ 8 C’est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir, et ta loi est au-dedans de mes entrailles.
◊ 9 J’ai annoncé la justice dans la grande congrégation ; voici, je n’ai point retenu mes lèvres, Éternel ! tu le sais.
◊ 10 Je n’ai point caché ta justice au-dedans de mon cœur ; j’ai parlé de ta fidélité et de ton salut ; je n’ai point célé ta bonté et ta vérité dans la grande congrégation.
◊ 11 Toi, Éternel ! ne retiens pas loin de moi tes compassions ; que ta bonté et ta vérité me gardent continuellement.
◊ 12 Car des maux sans nombre m’ont entouré ; mes iniquités m’ont atteint, et je ne puis les regarder ; elles sont plus nombreuses que les cheveux de ma tête, et mon cœur m’a abandonné.
◊ 13 Qu’il te plaise, ô Éternel ! de me délivrer. Éternel ! hâte-toi de me secourir.
◊ 14 Que ceux qui cherchent mon âme pour la détruire soient tous ensemble honteux et confondus ; qu’ils se retirent en arrière et soient confus, ceux qui prennent plaisir à mon malheur.
◊ 15 Que ceux qui disent de moi : Ha ha ! ha ha ! soient désolés, en récompense de leur honte.
◊ 16 Que tous ceux qui te cherchent s’égayent et se réjouissent en toi ; que ceux qui aiment ton salut disent continuellement : Magnifié soit l’Éternel !
◊ 17 Et moi, je suis affligé et pauvre : le Seigneur pense à moi. Tu es mon secours et celui qui me délivre. Mon Dieu ! ne tarde pas.
Josué
9 ◊ 1 * Et il arriva que, lorsque tous les rois qui étaient en deçà du Jourdain, dans la montagne et dans le pays plat, et sur tout le rivage de la grande mer, jusque vers le Liban, le Héthien, et l’Amoréen, le Cananéen, le Phérézien, le Hévien, et le Jébusien, eurent entendu [ces choses], ◊ 2 ils se réunirent ensemble pour faire la guerre à Josué et à Israël, d’un commun accord.
◊ 3 Et les habitants de Gabaon entendirent ce que Josué avait fait à Jéricho et à Aï ; ◊ 4 et ils usèrent de ruse, eux aussi ; et ils se mirent en route, préparés comme pour un voyage, et prirent de vieux sacs sur leurs ânes, et de vieilles outres à vin crevassées et recousues, ◊ 5 et de vieilles sandales rapiécées à leurs pieds, et de vieux habits sur eux ; et tout le pain de leur provision était sec [et] s’était moisi. ◊ 6 Et ils allèrent vers Josué, au camp de Guilgal, et ils lui dirent, et aux hommes d’Israël : Nous venons d’un pays éloigné ; et maintenant, traitez alliance avec nous. ◊ 7 Et les hommes d’Israël dirent au Hévien : Peut-être que tu habites au milieu de nous ; et comment traiterions-nous alliance avec toi ? ◊ 8 Et ils dirent à Josué : Nous sommes tes serviteurs. Et Josué leur dit : Qui êtes-vous ? et d’où venez-vous ? ◊ 9 Et ils lui dirent : Tes serviteurs viennent d’un pays très éloigné, au nom de l’Éternel, ton Dieu ; car nous avons entendu sa renommée, ◊ 10 et tout ce qu’il a fait en Égypte, et tout ce qu’il a fait aux deux rois des Amoréens qui étaient au-delà du Jourdain, à Sihon, roi de Hesbon, et à Og, roi de Basan, qui était à Ashtaroth. ◊ 11 Et nos anciens et tous les habitants de notre pays nous ont parlé, disant : Prenez avec vous des provisions pour la route, et allez au-devant d’eux, et dites-leur : Nous sommes vos serviteurs, et maintenant traitez alliance avec nous. ◊ 12 C’est ici notre pain ; nous le prîmes chaud de nos maisons pour notre provision, le jour que nous partîmes pour venir vers vous ; et maintenant, voici, il est sec et s’est moisi. ◊ 13 Et ce sont ici les outres à vin que nous avions remplies neuves ; et voici, elles se sont crevassées ; et ce sont ici nos habits et nos sandales qui sont vieillis à cause de la grande longueur de la route. ◊ 14 Et les hommes [d’Israël] prirent de leurs provisions ; et on n’interrogea point la bouche de l’Éternel. ◊ 15 Et Josué fit la paix avec eux, et traita alliance avec eux, pour les laisser vivre ; et les princes de l’assemblée s’obligèrent envers eux par serment.
◊ 16 Et il arriva qu’au bout de trois jours, après avoir traité alliance avec eux, ils entendirent qu’ils étaient leurs voisins, et qu’ils habitaient au milieu d’eux.
◊ 17 Et les fils d’Israël partirent, et vinrent à leurs villes, le troisième jour. Et leurs villes étaient Gabaon, et Kephira, et Beéroth, et Kiriath-Jéarim. ◊ 18 Et les fils d’Israël ne les frappèrent point, car les princes de l’assemblée s’étaient obligés envers eux par serment au nom de l’Éternel, le Dieu d’Israël ; et toute l’assemblée murmura contre les princes. ◊ 19 Et tous les princes dirent à toute l’assemblée : Nous nous sommes obligés envers eux par serment au nom de l’Éternel, le Dieu d’Israël ; et maintenant, nous ne pouvons pas les toucher. ◊ 20 Faisons-leur ceci, et laissons-les vivre, et il n’y aura point de colère sur nous à cause de notre serment. ◊ 21 Et les princes leur dirent : Qu’ils vivent. Et ils furent coupeurs de bois et puiseurs d’eau pour toute l’assemblée, comme les princes avaient dit à leur égard.
◊ 22 Et Josué les appela, et leur parla, disant : Pourquoi nous avez-vous trompés, en disant : Nous sommes très éloignés de vous, tandis que vous habitez au milieu de nous ? ◊ 23 Or maintenant, vous êtes maudits, et vous ne cesserez jamais d’être serviteurs, coupeurs de bois et puiseurs d’eau pour la maison de mon Dieu. ◊ 24 Et ils répondirent à Josué, et dirent : Parce qu’il a été clairement déclaré à tes serviteurs, que l’Éternel, ton Dieu, avait commandé à Moïse, son serviteur, de vous donner tout le pays et d’exterminer tous les habitants du pays devant vous ; et nous avons beaucoup craint pour nos vies à cause de vous, et nous avons fait cela. ◊ 25 Et maintenant nous voici en ta main ; fais comme il est bon et droit à tes yeux de nous faire. ◊ 26 Et il leur fit ainsi, et les sauva de la main des fils d’Israël ; et ils ne les tuèrent pas. ◊ 27 Et en ce jour-là Josué les établit coupeurs de bois et puiseurs d’eau pour l’assemblée et pour l’autel de l’Éternel, jusqu’à ce jour, dans le lieu qu’il choisirait.
Psaumes
Prière de David.
17 ◊ 1 Écoute, ô Éternel, la justice ; sois attentif à mon cri ; prête l’oreille à ma prière, qui ne s’élève pas de lèvres trompeuses.
◊ 2 Que mon droit sorte de ta présence, que tes yeux regardent à la droiture.
◊ 3 Tu as sondé mon cœur, tu [m’]as visité de nuit ; tu m’as éprouvé au creuset, tu n’as rien trouvé ; ma pensée ne va pas au-delà de ma parole.
◊ 4 Quant aux actions de l’homme, par la parole de tes lèvres je me suis gardé des voies de l’homme violent.
◊ 5 Quand tu soutiens mes pas dans tes sentiers, mes pieds ne chancellent point.
◊ 6 * Je t’ai invoqué, car tu m’exauceras, ô *Dieu ! Incline ton oreille vers moi, écoute mes paroles.
◊ 7 Rends admirable ta bonté, toi qui, par ta droite, sauves de [leurs] adversaires ceux qui se confient [en toi].
◊ 8 Garde-moi comme la prunelle de l’œil ; cache-moi sous l’ombre de tes ailes,
◊ 9 De devant ces méchants qui me dévastent, mes ardents ennemis qui m’entourent.
◊ 10 Ils sont enfermés dans leur propre graisse ; de leur bouche, ils parlent avec hauteur.
◊ 11 À [chacun de] nos pas, maintenant ils nous environnent ; ils fixent leurs yeux, se baissant jusqu’à terre :
◊ 12 Il est semblable au lion avide de déchirer, et comme le lionceau qui se tient dans les lieux cachés.
◊ 13 Lève-toi, Éternel ! devance-le, renverse-le ; délivre mon âme du méchant [par] ton épée,
◊ 14 [Délivre-moi] des hommes [par] ta main, ô Éternel ! des hommes de ce monde, [qui ont] leur portion dans cette vie, et dont tu remplis le ventre de tes biens cachés ; ils sont rassasiés de fils, et ils laissent le reste de leurs [biens] à leurs enfants.
◊ 15 * Moi, je verrai ta face en justice ; quand je serai réveillé, je serai rassasié de ton image.
Ésaïe
50 ◊ 1 Ainsi dit l’Éternel : Où est la lettre de divorce de votre mère que j’ai renvoyée ? Ou, qui est celui de mes créanciers auquel je vous ai vendus ? Voici, vous vous êtes vendus par vos iniquités, et à cause de vos transgressions votre mère a été renvoyée.
◊ 2 Pourquoi suis-je venu, et il n’y a eu personne ? [Pourquoi] ai-je appelé, et il n’y a eu personne qui répondît ? Ma main est-elle devenue trop courte pour que je puisse racheter, et n’y a-t-il pas de force en moi pour délivrer ? Voici, par ma réprimande je dessèche la mer, je fais des rivières un désert ; leurs poissons deviennent puants, faute d’eau, et meurent de soif. ◊ 3 Je revêts les cieux de noirceur, et je leur donne un sac pour couverture. ◊ 4 Le Seigneur l’Éternel m’a donné la langue des savants, pour que je sache soutenir par une parole celui qui est las. Il [me] réveille chaque matin, il réveille mon oreille pour que j’écoute comme ceux qu’on enseigne. ◊ 5 Le Seigneur l’Éternel m’a ouvert l’oreille, et moi je n’ai pas été rebelle, je ne me suis pas retiré en arrière. ◊ 6 J’ai donné mon dos à ceux qui frappaient, et mes joues à ceux qui arrachaient le poil ; je n’ai pas caché ma face à l’opprobre et aux crachats. ◊ 7 Mais le Seigneur l’Éternel m’aidera : c’est pourquoi je ne serai pas confondu ; c’est pourquoi j’ai dressé ma face comme un caillou, et je sais que je ne serai pas confus. ◊ 8 Celui qui me justifie est proche : qui contestera avec moi ? — tenons-nous là ensemble. Qui plaidera contre moi en jugement ? — qu’il s’approche de moi ! ◊ 9 Voici, le Seigneur l’Éternel m’aidera : qui me condamnera ? Voici, ils vieilliront tous comme un vêtement, la teigne les dévorera.
◊ 10 Qui d’entre vous craint l’Éternel, qui entend la voix de son serviteur, quiconque marche dans les ténèbres et n’a pas de lumière, qu’il se confie dans le nom de l’Éternel et s’appuie sur son Dieu. ◊ 11 Voici, vous tous qui allumez un feu, qui vous entourez d’étincelles, marchez à la lumière de votre feu et des étincelles que vous avez allumées ; c’est ici ce que vous aurez de ma main : vous coucherez dans la douleur.
Psaumes
Mictam de David.
16 ◊ 1 Garde-moi, ô *Dieu ! car je me confie en toi.
◊ 2 * Tu as dit à l’Éternel : Tu es le Seigneur, ma bonté [ne s’élève] pas jusqu’à toi.
◊ 3 [Tu as dit] aux saints qui sont sur la terre, et aux excellents : En eux sont toutes mes délices.
◊ 4 * Les misères de ceux qui courent après un autre seront multipliées : je ne répandrai pas leurs libations de sang, et je ne prendrai pas leurs noms sur mes lèvres.
◊ 5 L’Éternel est la portion de mon héritage et de ma coupe ; tu maintiens mon lot.
◊ 6 Les cordeaux sont tombés pour moi en des lieux agréables ; oui, un bel héritage m’est échu.
◊ 7 Je bénirai l’Éternel qui me donne conseil ; durant les nuits même mes reins m’enseignent.
◊ 8 Je me suis toujours proposé l’Éternel devant moi ; parce qu’il est à ma droite je ne serai pas ébranlé.
◊ 9 C’est pourquoi mon cœur se réjouit, et mon âme s’égaie ; même ma chair reposera en assurance.
◊ 10 Car tu n’abandonneras pas mon âme au shéol, tu ne permettras pas que ton saint voie la corruption.
◊ 11 Tu me feras connaître le chemin de la vie ; ta face est un rassasiement de joie, il y a des plaisirs à ta droite pour toujours.
Psaumes
119 ◊ 1 * Bienheureux ceux qui sont intègres dans leur voie, qui marchent dans la loi de l’Éternel.
◊ 2 Bienheureux ceux qui gardent ses témoignages, qui le cherchent de tout leur cœur,
◊ 3 Qui aussi ne font pas d’iniquité ; ils marchent dans ses voies.
◊ 4 Tu as commandé tes préceptes pour qu’on les garde soigneusement.
◊ 5 Oh, que mes voies fussent dressées, pour garder tes statuts !
◊ 6 Alors je ne serai pas honteux quand je regarderai à tous tes commandements.
◊ 7 Je te célébrerai d’un cœur droit, quand j’aurai appris les ordonnances de ta justice.
◊ 8 Je garderai tes statuts ; ne me délaisse pas tout à fait.
◊ 9 * Comment un jeune homme rendra-t-il pure sa voie ? Ce sera en y prenant garde selon ta parole.
◊ 10 Je t’ai cherché de tout mon cœur ; ne me laisse pas m’égarer de tes commandements.
◊ 11 J’ai caché ta parole dans mon cœur, afin que je ne pèche pas contre toi.
◊ 12 Éternel ! tu es béni ; enseigne-moi tes statuts.
◊ 13 J’ai raconté de mes lèvres toutes les ordonnances de ta bouche.
◊ 14 J’ai pris plaisir au chemin de tes témoignages, autant qu’à toutes les richesses.
◊ 15 Je méditerai tes préceptes et je regarderai à tes sentiers.
◊ 16 Je fais mes délices de tes statuts, je n’oublierai pas ta parole.
◊ 17 * Fais du bien à ton serviteur, [et] je vivrai et je garderai ta parole.
◊ 18 Ouvre mes yeux, et je verrai les merveilles qui sont dans ta loi.
◊ 19 Je suis étranger dans le pays ; ne me cache pas tes commandements.
◊ 20 Mon âme est brisée par l’ardent désir qu’elle a en tout temps pour tes ordonnances.
◊ 21 Tu as tancé les orgueilleux, les maudits, qui s’égarent de tes commandements.
◊ 22 Roule de dessus moi l’opprobre et le mépris ; car je garde tes témoignages.
◊ 23 Les princes même se sont assis [et] parlent contre moi ; ton serviteur médite tes statuts.
◊ 24 Tes témoignages sont aussi mes délices, les hommes de mon conseil.
◊ 25 * Mon âme est attachée à la poussière ; fais-moi vivre selon ta parole.
◊ 26 Je [t’]ai déclaré mes voies, et tu m’as répondu ; enseigne-moi tes statuts.
◊ 27 Fais-moi comprendre la voie de tes préceptes, et je méditerai sur tes merveilles.
◊ 28 Mon âme, de tristesse, se fond en larmes ; affermis-moi selon ta parole.
◊ 29 Éloigne de moi la voie du mensonge, et, dans ta grâce, donne-moi ta loi.
◊ 30 J’ai choisi la voie de la fidélité, j’ai placé [devant moi] tes jugements.
◊ 31 Je suis attaché à tes témoignages : Éternel ! ne me rends point honteux.
◊ 32 Je courrai dans la voie de tes commandements, quand tu auras mis mon cœur au large.
◊ 33 * Éternel ! enseigne-moi la voie de tes statuts, et je l’observerai jusqu’à la fin.
◊ 34 Donne-moi de l’intelligence, et j’observerai ta loi, et je la garderai de tout mon cœur.
◊ 35 Fais-moi marcher dans le chemin de tes commandements, car j’y prends plaisir.
◊ 36 Incline mon cœur à tes témoignages, et non point au gain.
◊ 37 Détourne mes yeux pour qu’ils ne regardent pas la vanité ; fais-moi vivre dans ta voie.
◊ 38 Confirme ta parole à ton serviteur, qui est [adonné] à ta crainte.
◊ 39 Détourne de moi l’opprobre que je crains ; car tes jugements sont bons.
◊ 40 Voici, j’ai ardemment désiré tes préceptes ; fais-moi vivre dans ta justice.
◊ 41 * Et que ta bonté vienne à moi, ô Éternel ! — ton salut, selon ta parole !
◊ 42 Et j’aurai de quoi répondre à celui qui m’outrage ; car je me suis confié en ta parole.
◊ 43 Et n’ôte pas entièrement de ma bouche la parole de la vérité ; car je me suis attendu à tes jugements.
◊ 44 Alors je garderai ta loi continuellement, à toujours et à perpétuité ;
◊ 45 Et je marcherai au large, car j’ai recherché tes préceptes ;
◊ 46 Et je parlerai de tes témoignages devant des rois, et je ne serai pas honteux ;
◊ 47 Et je trouverai mes délices en tes commandements que j’ai aimés ;
◊ 48 Et je lèverai mes mains vers tes commandements que j’ai aimés, et je méditerai tes statuts.
◊ 49 * Souviens-toi de ta parole à ton serviteur, à laquelle tu as fait que je me suis attendu.
◊ 50 C’est ici ma consolation dans mon affliction, que ta parole m’a fait vivre.
◊ 51 Les orgueilleux se sont moqués de moi excessivement : je n’ai pas dévié de ta loi ;
◊ 52 Je me suis souvenu de tes ordonnances de jadis, ô Éternel ! et je me suis consolé.
◊ 53 Une ardente indignation m’a saisi à cause des méchants qui abandonnent ta loi.
◊ 54 Tes statuts m’ont été des cantiques, dans la maison de mon pèlerinage.
◊ 55 Je me suis souvenu de ton nom pendant la nuit, ô Éternel ! et j’ai gardé ta loi.
◊ 56 Cela m’est arrivé, car j’ai observé tes préceptes.
◊ 57 * Ma part, ô Éternel ! je l’ai dit, c’est de garder tes paroles.
◊ 58 Je t’ai imploré de tout mon cœur : use de grâce envers moi selon ta parole.
◊ 59 J’ai pensé à mes voies, et j’ai tourné mes pieds vers tes témoignages.
◊ 60 Je me suis hâté, et je n’ai point différé de garder tes commandements.
◊ 61 Les cordes des méchants m’ont entouré : je n’ai pas oublié ta loi.
◊ 62 Je me lève à minuit pour te célébrer à cause des ordonnances de ta justice.
◊ 63 Je suis le compagnon de tous ceux qui te craignent, et de ceux qui gardent tes préceptes.
◊ 64 La terre, ô Éternel ! est pleine de ta bonté ; enseigne-moi tes statuts.
◊ 65 * Tu as fait du bien à ton serviteur, ô Éternel ! selon ta parole.
◊ 66 Enseigne-moi le bon sens et la connaissance ; car j’ai ajouté foi à tes commandements.
◊ 67 Avant que je fusse affligé, j’errais ; mais maintenant je garde ta parole.
◊ 68 Tu es bon et bienfaisant ; enseigne-moi tes statuts.
◊ 69 Les orgueilleux ont inventé contre moi des mensonges ; j’observerai tes préceptes de tout mon cœur.
◊ 70 Leur cœur est épaissi comme la graisse ; moi, je trouve mes délices en ta loi.
◊ 71 Il est bon pour moi que j’aie été affligé, afin que j’apprenne tes statuts.
◊ 72 La loi de ta bouche est meilleure pour moi que des milliers [de pièces] d’or et d’argent.
◊ 73 * Tes mains m’ont fait et façonné ; rends-moi intelligent, et j’apprendrai tes commandements.
◊ 74 Ceux qui te craignent me verront, et se réjouiront ; car je me suis attendu à ta parole.
◊ 75 Je sais, ô Éternel ! que tes jugements sont justice, et que c’est en fidélité que tu m’as affligé.
◊ 76 Que ta bonté, je te prie, soit ma consolation, selon ta parole à ton serviteur.
◊ 77 Que tes compassions viennent sur moi, et je vivrai ; car ta loi fait mes délices.
◊ 78 Que les orgueilleux soient couverts de honte, car sans cause ils ont agi perversement envers moi ; moi, je médite tes préceptes.
◊ 79 Que ceux qui te craignent se tournent vers moi, et ceux qui connaissent tes témoignages.
◊ 80 Que mon cœur soit intègre dans tes statuts, afin que je ne sois pas honteux.
◊ 81 * Mon âme languit après ton salut ; je m’attends à ta parole.
◊ 82 Mes yeux languissent après ta parole ; et j’ai dit : Quand me consoleras-tu ?
◊ 83 Car je suis devenu comme une outre mise à la fumée ; je n’oublie pas tes statuts.
◊ 84 Combien [dureront] les jours de ton serviteur ? Quand exécuteras-tu le jugement contre ceux qui me persécutent ?
◊ 85 Les orgueilleux ont creusé pour moi des fosses, ce qui n’est pas selon ta loi.
◊ 86 Tous tes commandements sont fidélité. On me persécute sans cause ; aide-moi !
◊ 87 Peu s’en est fallu qu’ils ne m’eussent consumé sur la terre ; mais moi, je n’ai pas abandonné tes préceptes.
◊ 88 Selon ta bonté, fais-moi vivre, et je garderai le témoignage de ta bouche.
◊ 89 * Éternel ! ta parole est établie à toujours dans les cieux.
◊ 90 Ta fidélité est de génération en génération. Tu as établi la terre, et elle demeure ferme.
◊ 91 Selon tes ordonnances, [ces choses] demeurent fermes aujourd’hui ; car toutes choses te servent.
◊ 92 Si ta loi n’eût fait mes délices, j’eusse péri dans mon affliction.
◊ 93 Jamais je n’oublierai tes préceptes, car par eux tu m’as fait vivre.
◊ 94 Je suis à toi, sauve-moi ; car j’ai recherché tes préceptes.
◊ 95 Les méchants m’attendent pour me faire périr ; [mais] je suis attentif à tes témoignages.
◊ 96 J’ai vu la fin de toute perfection ; ton commandement est fort étendu.
◊ 97 * Combien j’aime ta loi ! tout le jour je la médite.
◊ 98 Tes commandements m’ont rendu plus sage que mes ennemis, car ils sont toujours avec moi.
◊ 99 J’ai plus d’intelligence que tous ceux qui m’enseignent, parce que je médite tes préceptes.
◊ 100 J’ai plus de sens que les anciens, parce que j’observe tes préceptes.
◊ 101 J’ai gardé mes pieds de toute mauvaise voie, afin que je garde ta parole.
◊ 102 Je ne me suis pas détourné de tes ordonnances, car c’est toi qui m’as instruit.
◊ 103 Que tes paroles ont été douces à mon palais, plus que le miel à ma bouche !
◊ 104 Par tes préceptes je suis devenu intelligent ; c’est pourquoi je hais toute voie de mensonge.
◊ 105 * Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière à mon sentier.
◊ 106 J’ai juré, et je le tiendrai, de garder les ordonnances de ta justice.
◊ 107 Je suis extrêmement affligé, ô Éternel ! fais-moi vivre selon ta parole !
◊ 108 Agrée, je te prie, ô Éternel ! les offrandes volontaires de ma bouche, et enseigne-moi tes ordonnances.
◊ 109 Ma vie est continuellement dans ma main, mais je n’oublie pas ta loi.
◊ 110 Les méchants m’ont tendu un piège ; mais je ne me suis pas égaré de tes préceptes.
◊ 111 Tes témoignages me sont un héritage à toujours ; car ils sont la joie de mon cœur.
◊ 112 J’ai incliné mon cœur à pratiquer tes statuts, à toujours, jusqu’à la fin.
◊ 113 * J’ai eu en haine ceux qui sont doubles de cœur, mais j’aime ta loi.
◊ 114 Tu es mon asile et mon bouclier ; je me suis attendu à ta parole.
◊ 115 Retirez-vous de moi, vous qui faites le mal, et j’observerai les commandements de mon Dieu.
◊ 116 Soutiens-moi selon ta parole, et je vivrai ; et ne me laisse pas être confus en mon espérance.
◊ 117 Soutiens-moi, et je serai sauvé, et je regarderai continuellement tes statuts.
◊ 118 Tu as rejeté tous ceux qui s’égarent de tes statuts ; car leur tromperie n’est que mensonge.
◊ 119 Tu ôtes tous les méchants de la terre, comme des scories ; c’est pourquoi j’aime tes témoignages.
◊ 120 Ma chair frissonne de la frayeur que j’ai de toi, et j’ai craint à cause de tes jugements.
◊ 121 * J’ai pratiqué le jugement et la justice ; ne m’abandonne pas à mes oppresseurs.
◊ 122 Sois le garant de ton serviteur pour [son] bien ; que les orgueilleux ne m’oppriment pas.
◊ 123 Mes yeux languissent après ton salut et la parole de ta justice.
◊ 124 Agis envers ton serviteur selon ta bonté, et enseigne-moi tes statuts.
◊ 125 Je suis ton serviteur ; rends-moi intelligent, et je connaîtrai tes témoignages.
◊ 126 Il est temps que l’Éternel agisse : ils ont annulé ta loi.
◊ 127 C’est pourquoi j’aime tes commandements plus que l’or, et que l’or épuré.
◊ 128 C’est pourquoi j’estime droits tous [tes] préceptes, à l’égard de toutes choses ; je hais toute voie de mensonge.
◊ 129 * Tes témoignages sont merveilleux ; c’est pourquoi mon âme les observe.
◊ 130 L’entrée de tes paroles illumine, donnant de l’intelligence aux simples.
◊ 131 J’ai ouvert ma bouche, et j’ai soupiré ; car j’ai un ardent désir de tes commandements.
◊ 132 Tourne-toi vers moi et use de grâce envers moi, selon ta coutume envers ceux qui aiment ton nom.
◊ 133 Affermis mes pas dans ta parole, et qu’aucune iniquité ne domine en moi.
◊ 134 Rachète-moi de l’oppression de l’homme, et je garderai tes préceptes.
◊ 135 Fais luire ta face sur ton serviteur, et enseigne-moi tes statuts.
◊ 136 Des ruisseaux d’eau coulent de mes yeux, parce qu’on ne garde pas ta loi.
◊ 137 * Tu es juste, ô Éternel ! et droit dans tes jugements.
◊ 138 Tu as commandé la justice de tes témoignages, et la fidélité, strictement.
◊ 139 Mon zèle m’a dévoré ; car mes oppresseurs ont oublié tes paroles.
◊ 140 Ta parole est bien affinée, et ton serviteur l’aime.
◊ 141 Je suis petit et méprisé ; je n’ai pas oublié tes préceptes.
◊ 142 Ta justice est une justice à toujours, et ta loi est vérité.
◊ 143 La détresse et l’angoisse m’avaient atteint ; tes commandements sont mes délices.
◊ 144 La justice de tes témoignages est à toujours ; donne-moi de l’intelligence, et je vivrai.
◊ 145 * J’ai crié de tout mon cœur ; réponds-moi, Éternel ! j’observerai tes statuts.
◊ 146 Je t’invoque : sauve-moi ! et je garderai tes témoignages.
◊ 147 J’ai devancé le crépuscule, et j’ai crié ; je me suis attendu à ta parole.
◊ 148 Mes yeux ont devancé les veilles de la nuit pour méditer ta parole.
◊ 149 Écoute ma voix, selon ta bonté, ô Éternel ! Fais-moi vivre selon ton ordonnance.
◊ 150 Ceux qui poursuivent la méchanceté se sont approchés de moi ; ils s’éloignent de ta loi.
◊ 151 Éternel ! tu es proche ; et tous tes commandements sont vérité.
◊ 152 Dès longtemps j’ai connu, d’après tes témoignages, que tu les as fondés pour toujours.
◊ 153 * Vois mon affliction, et délivre-moi ! Car je n’ai pas oublié ta loi.
◊ 154 Prends en main ma cause, et rachète-moi ! Fais-moi vivre selon ta parole.
◊ 155 Le salut est loin des méchants, car ils ne recherchent pas tes statuts.
◊ 156 Tes compassions sont en grand nombre, ô Éternel ! — fais-moi vivre selon tes ordonnances.
◊ 157 Mes persécuteurs et mes oppresseurs sont en grand nombre ; je n’ai point dévié de tes témoignages.
◊ 158 J’ai vu les perfides, et j’en ai eu horreur, parce qu’ils ne gardaient pas ta parole.
◊ 159 Considère que j’ai aimé tes préceptes ; Éternel ! fais-moi vivre selon ta bonté.
◊ 160 La somme de ta parole est [la] vérité, et toute ordonnance de ta justice est pour toujours.
◊ 161 * Des princes m’ont persécuté sans cause ; mais mon cœur a eu peur de ta parole.
◊ 162 J’ai de la joie en ta parole, comme un [homme] qui trouve un grand butin.
◊ 163 Je hais, et j’ai en horreur le mensonge ; j’aime ta loi.
◊ 164 Sept fois le jour je te loue, à cause des ordonnances de ta justice.
◊ 165 Grande est la paix de ceux qui aiment ta loi ; et pour eux il n’y a pas de chute.
◊ 166 J’ai espéré en ton salut, ô Éternel ! et j’ai pratiqué tes commandements.
◊ 167 Mon âme a gardé tes témoignages, et je les aime beaucoup.
◊ 168 J’ai gardé tes préceptes et tes témoignages ; car toutes mes voies sont devant toi.
◊ 169 * Que mon cri parvienne devant toi, ô Éternel ! Rends-moi intelligent, selon ta parole !
◊ 170 Que ma supplication vienne devant toi ; délivre-moi selon ta parole !
◊ 171 Mes lèvres publieront [ta] louange, quand tu m’auras enseigné tes statuts.
◊ 172 Ma langue parlera haut de ta parole ; car tous tes commandements sont justice.
◊ 173 Ta main me sera pour secours, car j’ai choisi tes préceptes.
◊ 174 J’ai ardemment désiré ton salut, ô Éternel ! et ta loi est mes délices.
◊ 175 Que mon âme vive, et elle te louera ; et fais que tes ordonnances me soient en aide !
◊ 176 J’ai erré comme une brebis qui périt : cherche ton serviteur, car je n’ai pas oublié tes commandements.
Galates
1 ◊ 1 Paul, apôtre, non de la part des hommes, ni par l’homme, mais par Jésus Christ, et Dieu le Père qui l’a ressuscité d’entre les morts, ◊ 2 et tous les frères qui sont avec moi, aux assemblées de la Galatie : ◊ 3 Grâce et paix à vous, de la part de Dieu le Père et de notre seigneur Jésus Christ, ◊ 4 qui s’est donné lui-même pour nos péchés, en sorte qu’il nous retirât du présent siècle mauvais, selon la volonté de notre Dieu et Père, ◊ 5 auquel soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen.
◊ 6 Je m’étonne de ce que vous passez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, à un évangile différent, ◊ 7 qui n’en est pas un autre ; mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’évangile du Christ. ◊ 8 Mais quand nous-mêmes, ou quand un ange venu du ciel vous évangéliserait outre ce que nous vous avons évangélisé, qu’il soit anathème. ◊ 9 Comme nous l’avons déjà dit, maintenant aussi je le dis encore : si quelqu’un vous évangélise outre ce que vous avez reçu, qu’il soit anathème. ◊ 10 Car maintenant, est-ce que je m’applique à satisfaire des hommes, ou Dieu ? Ou est-ce que je cherche à complaire à des hommes ? Si je complaisais encore à des hommes, je ne serais pas esclave de Christ.
◊ 11 Or je vous fais savoir, frères, que l’évangile qui a été annoncé par moi n’est pas selon l’homme. ◊ 12 Car moi, je ne l’ai pas reçu de l’homme non plus, ni appris, mais par la révélation de Jésus Christ. ◊ 13 Car vous avez ouï dire [quelle a été] autrefois ma conduite dans le judaïsme, comment je persécutais outre mesure l’assemblée de Dieu et la dévastais, ◊ 14 et comment j’avançais dans le judaïsme plus que plusieurs de ceux de mon âge dans ma nation, étant le plus ardent zélateur des traditions de mes pères. ◊ 15 Mais quand il plut à Dieu, qui m’a mis à part dès le ventre de ma mère et qui m’a appelé par sa grâce, ◊ 16 de révéler son Fils en moi, afin que je l’annonçasse parmi les nations, aussitôt, je ne pris pas conseil de la chair ni du sang, ◊ 17 ni ne montai à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi, mais je m’en allai en Arabie, et je retournai de nouveau à Damas. ◊ 18 Puis, trois ans après, je montai à Jérusalem pour faire la connaissance de Céphas, et je demeurai chez lui quinze jours ; ◊ 19 et je ne vis aucun autre des apôtres, sinon Jacques le frère du Seigneur. ◊ 20 Or dans les choses que je vous écris, voici, devant Dieu, je ne mens point. ◊ 21 Ensuite j’allai dans les pays de Syrie et de Cilicie. ◊ 22 Or j’étais inconnu de visage aux assemblées de la Judée qui sont en Christ, ◊ 23 mais seulement elles entendaient dire : Celui qui nous persécutait autrefois, annonce maintenant la foi qu’il détruisait jadis ; ◊ 24 et elles glorifiaient Dieu à cause de moi.
Romains
9 ◊ 1 Je dis la vérité en Christ ; je ne mens point, ma conscience me rendant témoignage par l’Esprit Saint, ◊ 2 que j’ai une grande tristesse et une douleur continuelle dans mon cœur ; ◊ 3 car moi-même j’ai souhaité d’être [par] anathème [séparé] du Christ, pour mes frères, mes parents selon la chair, ◊ 4 qui sont Israélites, auxquels sont l’adoption, et la gloire, et les alliances, et le don de la loi, et le service [divin], et les promesses ; ◊ 5 auxquels sont les pères, et desquels, selon la chair, est [issu] le Christ, qui est sur toutes choses Dieu béni éternellement. Amen ! ◊ 6 — Ce n’est pas cependant comme si la parole de Dieu avait été sans effet, car tous ceux qui sont [issus] d’Israël ne sont pas Israël ; ◊ 7 aussi, pour être [la] semence d’Abraham, ils ne sont pas tous enfants ; mais « en Isaac te sera appelée [une] semence » ; ◊ 8 c’est-à-dire, ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont enfants de Dieu ; mais les enfants de la promesse sont comptés pour semence. ◊ 9 Car cette parole est [une parole] de promesse : « En cette saison-ci, je viendrai, et Sara aura un fils ». ◊ 10 Et non seulement [cela], mais aussi quant à Rebecca, lorsqu’elle conçut d’un, d’Isaac, notre père, ◊ 11 (car avant que les enfants fussent nés et qu’ils eussent rien fait de bon ou de mauvais, afin que le propos de Dieu selon l’élection demeurât, non point sur le principe des œuvres, mais de celui qui appelle,) ◊ 12 il lui fut dit : « Le plus grand sera asservi au plus petit » ; ◊ 13 ainsi qu’il est écrit : « J’ai aimé Jacob, et j’ai haï Ésaü ».
◊ 14 Que dirons-nous donc ? Y a-t-il de l’injustice en Dieu ? Qu’ainsi n’advienne ! ◊ 15 Car il dit à Moïse : « Je ferai miséricorde à celui à qui je fais miséricorde, et j’aurai compassion de qui j’ai compassion ». ◊ 16 Ainsi donc ce n’est pas de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde. ◊ 17 Car l’écriture dit au Pharaon : « C’est pour cela même que je t’ai suscité, pour montrer en toi ma puissance, et pour que mon nom soit publié dans toute la terre ». ◊ 18 Ainsi donc il fait miséricorde à qui il veut, et il endurcit qui il veut.
◊ 19 Tu me diras donc : Pourquoi se plaint-il encore ? car qui est-ce qui a résisté à sa volonté ? ◊ 20 Mais plutôt, toi, ô homme, qui es-tu, qui contestes contre Dieu ? La chose formée dira-t-elle à celui qui l’a formée : Pourquoi m’as-tu ainsi faite ? ◊ 21 Le potier n’a-t-il pas pouvoir sur l’argile pour faire de la même masse un vase à honneur et un autre à déshonneur ? ◊ 22 Et si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance, a supporté avec une grande patience des vases de colère tout préparés pour la destruction ; ◊ 23 — et afin de faire connaître les richesses de sa gloire dans des vases de miséricorde qu’il a préparés d’avance pour la gloire… ? ◊ 24 lesquels aussi il a appelés, [savoir] nous, non seulement d’entre les Juifs, mais aussi d’entre les nations : ◊ 25 comme aussi il dit en Osée : « J’appellerai mon peuple celui qui n’était pas mon peuple, et bien-aimée celle qui n’était pas bien-aimée » ; ◊ 26 « et il arrivera que dans le lieu où il leur a été dit : Vous n’êtes pas mon peuple, là ils seront appelés fils du Dieu vivant ». ◊ 27 Mais Ésaïe s’écrie au sujet d’Israël : « Quand le nombre des fils d’Israël serait comme le sable de la mer, le résidu [seul] sera sauvé. ◊ 28 Car il consomme et abrège l’affaire en justice, parce que le *Seigneur fera une affaire abrégée sur la terre ». ◊ 29 Et comme Ésaïe a dit auparavant : « Si le *Seigneur Sabaoth ne nous avait laissé [quelque] semence, nous serions devenus comme Sodome et nous aurions été semblables à Gomorrhe ».
◊ 30 Que dirons-nous donc ? Que les nations qui ne poursuivaient pas [la] justice, ont trouvé [la] justice, [la] justice qui est sur le principe de [la] foi. ◊ 31 Mais Israël, poursuivant une loi de justice, n’est point parvenu à [cette] loi. ◊ 32 Pourquoi ? — Parce que ce n’a point été sur le principe de la foi, mais comme sur le principe des œuvres : car ils ont heurté contre la pierre d’achoppement, ◊ 33 selon qu’il est écrit : « Voici, je mets en Sion une pierre d’achoppement, et un rocher de chute », et « celui qui croit en lui ne sera pas confus ».