Le repos

Quand on en a fini avec soi-même comme n’ayant aucun bien en soi, on ne l’y cherche plus. Seulement il faut en venir là ; alors on sait que, par la croix de Christ, on en a fini avec le péché dans la chair, car il y a été condamné et jugé tout entier. Alors on pense à l’amour et à Dieu, au lieu de penser à soi ; on se nourrit du pain descendu du ciel, on s’attache à Christ, on sent qu’Il est précieux et le tout de nos âmes.

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Dieu voit le sang ; voilà ce qui donne le repos. Il veut rencontrer le sang, comme réponse à Sa justice ; elle y trouve une entière satisfaction. C’est une question entre Dieu et Christ de savoir si le sang du Sauveur satisfait à toutes les exigences de Dieu. La preuve que le sang y a satisfait, c’est que Christ est à la droite de Dieu.

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Quand nos cœurs réalisent ce que Dieu est et ce qu’Il est pour nous, nous avons du repos. C’est un repos céleste ; mais quand nous cherchons du repos dans le désert, nous oublions Canaan.

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Si un croyant a encore confiance en lui-même, il sera difficile de le convaincre de son impuissance et de la nécessité de se confier uniquement en Dieu. Il trouvera la délivrance quand il aura appris à dire : « Je dois rester tranquille, car je ne puis rien faire ».

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Paul ne dit pas : « Je crois », mais : « Je sais qui j’ai cru » [2 Tim. 1, 12] ; c’est là le fondement de son repos.