Aaron portait sur son cœur, au pectoral du jugement, les noms de son peuple. Il n’est pas un rayon de la gloire et de l’amour de Dieu brillant sur Christ, qui ne luise aussi sur nous qui sommes portés sur Son cœur. Le cœur de Christ nous présente à Dieu, non seulement pour nous obtenir des grâces particulières, mais pour nous présenter nous-mêmes, selon l’amour qu’il y a entre Lui et Dieu.
Les urim et les thummim sont les lumières et les perfections. Aaron portait sur son cœur devant Dieu, selon les perfections de la présence de Dieu, le jugement des enfants d’Israël. Nos péchés ne peuvent pas s’interposer entre Dieu et Christ. Il nous maintient continuellement en jugement devant Dieu, selon les lumières et les perfections de cette présence. Dieu ne cache jamais Sa face. Il peut nous châtier ; par notre faute, nous pouvons perdre Sa communion ; mais si Dieu nous cachait Sa face, Il la cacherait à Christ.
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Voyant tout défaillir ici-bas, la question se présente à nous, inéluctable : Christ nous suffit-Il ?
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Toutes les circonstances sont des chemins pour l’amour de Christ ; il pénètre partout où nous avons à passer.
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Jésus aime les siens qui sont dans le monde, tels qu’ils sont dans leurs souillures. Il n’en est pas rebuté. Elles attirent Sa grâce, car l’objet de Sa grâce, c’est l’iniquité et le mal. Quelle consolation de savoir que Jésus est tout ce qu’il faut pour tout ce que nous sommes !
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Il y a dans le ciel un cœur qui sait sympathiser avec nous, qui est tourné vers nous et qui cependant sait tout ce qui nous concerne. Il pense à nous dans Son amour ; il est toujours prêt à nous venir en aide. Aucune circonstance n’a jamais pu empêcher la puissance de grâce et de vérité qui était en lui de secourir ceux qui en avaient besoin.