Le Saint Esprit

Nous ne trouvons pas la force en luttant, mais en marchant selon l’Esprit. L’Esprit ne peut s’intéresser aux choses que la chair convoite. Aussi, quand la convoitise agit, on n’est pas fort en s’occupant d’elle pour la repousser, mais en étant rempli de l’Esprit et en se nourrissant de Christ.

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La puissance et l’action du Saint Esprit nous sont présentés dans la Parole de trois manières différentes : Il nous communique la vie ; Il demeure en nous ; Il distribue à chacun des dons comme il Lui plaît. Nous avons ainsi la vie, la communion et les dons.

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L’Esprit de Christ ne pousse jamais le fidèle à s’élever en se glorifiant d’être hors du mal. Au contraire, Il nous humilie ; sans cela nous ne pouvons trouver la bénédiction.

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C’est une grande difficulté pour l’homme d’accepter que Dieu soit tout ; il faut une longue expérience du cœur avant de pouvoir nous mettre complètement de côté. C’est l’œuvre que le Saint Esprit commence et achève en nous.

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Si nous étions remplis du Saint Esprit, nous serions toujours en présence de Dieu et n’aurions pas besoin de discipline.

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La jouissance des fruits d’une terre procure une assurance plus grande que la seule possession des titres de propriété. On jouit des fruits de la Canaan céleste en goûtant les arrhes du Saint Esprit.

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Celui qui est en nous est plus grand que celui qui est dans le monde [1 Jean 4, 4]. Nous avons à manifester, non pas l’innocence de la chair, mais la puissance du Saint Esprit qui domine la chair.

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Nous avons été oints, scellés du Saint Esprit ; nous avons en conséquence part à tout. Il n’est rien que le Seigneur Jésus n’ait fait ou n’ait été en se dévouant toute Sa vie, dont nous ne soyons rendus capables de jouir ; tous les fruits que Dieu produit dans ce beau pays arrosé et fertile nous appartiennent.

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Ne nous contentons pas de la pensée que la gloire nous appartient ; les arrhes de cette gloire, c’est la présence de Dieu même en nous. Voilà ce qui nous donne puissance et repos. La source de nos pensées, c’est Dieu qui habite dans nos cœurs ; Son amour y est versé par Son Esprit.

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Une terre labourée, laissée à elle-même, se durcit de nouveau ; il en est ainsi de nous. Il faut un travail continuel de Dieu pour nous amener à connaître les choses divines autrement qu’à la surface. Ainsi, nous serons fondés et enracinés en elles, notre âme en jouira, et les vérités divines, excellentes et glorieuses, deviendront réelles et vitales au-dedans de nous.