Les perfections de Christ

Il y avait de l’encens sur l’offrande de gâteau, le parfum du nom de Christ. Ce nom a un prix extraordinaire pour tout enfant de Dieu ; il est comme un charme sur lui. Jésus est toute la perfection de Dieu déployée dans l’humanité ; perfection venue de Dieu, retournant à Dieu. Tout cet encens fumait sur l’autel, en agréable odeur.

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Le sang de Christ est la première chose nécessaire ; la valeur du sang de Christ, fait péché pour nous, nous présente devant Dieu dans la perfection de cette offrande.

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Il y a une distance infinie entre le trône de Dieu et mon cœur de péché. Le Seigneur Jésus a rempli de Son amour tout cet intervalle. Je vois Jésus descendre jusqu’à ce monde de pécheurs, s’abaisser jusqu’à la croix, puis remonter jusqu’au trône de Dieu, et je puis dire : Il n’y a rien entre Dieu et moi qui ne soit rempli de l’amour de Christ.

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Christ a pris la place d’homme. Et, parfait comme tel, Il n’a point de volonté, non pas même celle d’homme, non pas même de manger quand Il a faim : Il vit de toute parole qui sort de la bouche de Dieu [Matt. 4, 4]. Il s’abaisse Lui-même et est obéissant jusqu’à la mort, la mort même de la croix [Phil. 2, 8], sans résistance, sans chercher à échapper, bien que des légions d’anges fussent prêtes à répondre à Son appel. Il persévère à se soumettre à tout ; Son obéissance est éprouvée, même jusqu’à la mort ; une obéissance mise à l’épreuve par un abandon et un renoncement constants de soi-même, et cela au milieu du mal.