La paix

Nos sentiments ne doivent pas être, pour nous, un motif de sécurité ajouté à notre foi ; ce ne serait qu’une propre justice plus raffinée.

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Si l’on n’est pas en la présence de Dieu, on n’arrive pas franchement et réellement à la conscience de son état ; et il le faut pour avoir une paix solide.

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En Dieu nous avons trouvé la paix ; c’est aussi en Lui qu’on la garde, j’entends la jouissance et la vraie assurance de Sa faveur.

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Reposez-vous sur l’amour de Christ et non sur vos sentiments. C’est là que vous avez trouvé la paix ; c’est là que vous la garderez.

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Lorsque l’âme a compris ce que Dieu est pour elle, lorsque les facultés du nouvel homme sont dirigées vers leur véritable objet, il y a un repos parfait.

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Les âmes qui ont encore quelque confiance en elles-mêmes ont peine à admettre leur impuissance et la nécessité de se confier uniquement en Dieu. Elles trouvent la délivrance quand elles en sont réduites à dire : « Je dois rester tranquille, car je ne puis rien faire moi-même ».

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Il n’y aura point de paix pour moi, tant que je chercherai à mêler le fruit de mes propres efforts à la justice dont j’ai besoin devant Dieu.

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Le sang de Christ est la réponse de Dieu à toutes les accusations de Satan contre le croyant. Ces accusations tombent ainsi, et c’est là une source de paix continuelle.

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Le sang de l’alliance (Héb. 13, 20) est la preuve que la désobéissance a été expiée et l’obéissance, accomplie. Christ a obéi jusqu’à la mort. Tel est le fondement de la nouvelle alliance. Toute désobéissance est effacée, toute obéissance est accomplie. Ce n’est pas dans une obéissance future de notre part que nous trouvons la paix, mais dans celle que Christ a manifestée à la croix.

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L’esprit de contestation ne vient pas de l’évangile. Nos pieds, nos démarches, doivent avoir la préparation, la disposition de paix ; toute notre marche doit porter ce caractère. En demeurant en Christ, le chrétien introduit dans son cœur l’esprit de paix, de calme. Dieu est le Dieu de paix et Sa paix garde nos esprits et nos cœurs.

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La pierre de touche de la vraie condition d’âme d’une personne se voit dans ses habitudes de vie journalière. « J’ai appris, dit l’apôtre, à être content en moi-même dans les circonstances où je me trouve » [Phil. 4, 11]. Il l’avait appris. Il n’avait pas seulement la paix dans les circonstances, mais il avait aussi un pouvoir moral sur elles.

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Où en êtes-vous ? Vos relations avec Dieu sont-elles entièrement fondées sur Christ Lui-même ? Avez-vous renoncé à toute espèce de confiance en vous pour vous soumettre à la justice de Dieu ? Cette justice est-elle parfaite, oui ou non ? Dieu rejettera-t-Il cette justice plus tard ? Il n’a pas donné Son Fils sur la croix, pour Le rejeter ensuite. Christ nous est fait, de la part de Dieu, sagesse, justice, sainteté et rédemption [1 Cor. 1, 30]. Puissiez-vous ainsi, en paix avec Dieu, attendre le moment d’être avec Christ dans la gloire !