Dix-neuvième semaine — Regardant à Jésus

Nous voyons Jésus… couronné de gloire et d’honneur.
(Héb. 2, 9)

Regardons-nous « fixement vers le ciel » [Act. 1, 10] ? Hélas ! Quels cœurs inconstants nous avons ! Combien ces cœurs sont superficiels et changeants ! Le Saint Esprit dirige toujours nos regards vers Jésus et veut les tenir fixés sur Lui. Le but habituel de l’Esprit est de Le révéler et de Le glorifier.

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C’est une bonne chose d’en avoir fini avec nous-mêmes et d’être élevés avec Jésus dans le ciel. Nous avons le droit de nous oublier nous-mêmes ; nous avons le droit d’oublier nos péchés ; nous avons le droit d’oublier toute autre chose que Jésus.

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La manière dont l’apôtre engage les croyants hébreux à se débarrasser de toute entrave, soit du péché, soit des difficultés, est remarquable ; c’est comme s’ils n’avaient qu’à les jeter loin d’eux comme des fardeaux inutiles (Héb. 12, 1). Et, de fait, quand nos yeux sont fixés sur Jésus, rien n’est plus facile. Par contre, rien n’est plus impossible, si nos yeux se détachent de Lui.

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Ce que je voudrais vous engager avec insistance à faire, c’est d’étudier Christ, afin de Lui ressembler ici-bas. Il n’y a rien qui remplisse l’âme de bénédiction et d’encouragement ou qui la sanctifie, comme d’être occupé de cet objet, rien qui donne plus de courage, un sentiment plus vif de l’amour divin.

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Que le Seigneur nous donne de nous approcher de Lui pour Le contempler, de nous nourrir et de vivre de Lui, tout en nous reposant sur Son sang précieux. Considérez-Le à la droite de Dieu maintenant, Lui qui a été ici-bas l’homme humble et patient, mais que Dieu nous Le donne comme objet dans Sa gloire, afin de garder nos cœurs du mal dans un monde de folie et d’orgueil.

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Lorsque nous sommes occupés de Jésus, la petitesse de tout ce que nous sommes et de tout ce que nous avons fait reste dans l’ombre, et Jésus seul est mis en relief.

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Il y a un danger à être trop occupé du mal ; cela ne rafraîchit, ni ne fait progresser l’âme. « Abstenez-vous de toute forme de mal » (1 Thess. 5, 22), mais soyez occupés vous-mêmes et occupez les autres de Christ. De cette manière, le mal ne deviendra pas moins mal, mais prendra une moindre place, comparé à la puissance du bien dans lequel l’âme demeure.

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En regardant à Dieu, l’âme s’élève au-dessus des écueils et des brisants ; il est aussi facile de marcher sur une mer agitée que sur une mer calme.

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Si Christ est ma vie, Sa personne et les choses célestes deviennent l’objet de ma vie. Toute créature doit avoir un objet : c’est la prérogative suprême de Dieu de n’en pas avoir besoin. Il peut aimer un objet, mais moi, je ne puis pas plus vivre sans un objet que sans nourriture. « Nous tous, contemplant à face découverte la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur en Esprit » (2 Cor. 3, 18). Là est la vie, et cette vie possède un objet précieux et parfait, dans lequel elle trouve ses délices et qu’elle contemple : c’est le Seigneur Jésus dans Sa gloire.

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Nous savons que, quelque douce que soit la communion des saints, il y a, dans les joies et les afflictions, une intimité avec Jésus, une communion avec Lui, une dépendance intime de Son approbation, auxquelles nul autre ne peut participer. Le cœur qui Le connaît ne pourrait se passer de ces expériences.