Vingt-sixième semaine — Des chants dans la nuit

De nuit, son cantique sera avec moi.
(Ps. 42, 8)

La victoire la plus importante fut souvent remportée lorsque nous craignions le plus la défaite ; les plus beaux cantiques furent souvent ceux du mauvais jour où nous n’avions que Dieu pour refuge.

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Je sens très profondément la douleur des adieux, mais en Esprit tout va bien. Jésus est le lien qu’aucune distance ne peut rompre, que, sans Lui, aucune proximité de ceux que nous aimons ne peut resserrer et qui, béni soit Son nom ! demeurera à toujours.

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Il nous sèvre, de toute manière, de ce monde, afin de nous attacher à Christ pour lequel Il nous a créés de nouveau.

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La main de Dieu est toujours meilleure que celle de l’homme ; la dureté apparente de Dieu vaut mieux que la faveur du monde. Le ressort qui la fait mouvoir est toujours l’amour, un amour dirigé par une sagesse dont nous comprendrons bientôt la perfection.

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Il fait sentir aux siens que Son appui vaut mieux que toute l’agitation dans le monde.

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L’âme a besoin tous les jours du repos que le sang de Christ procure.

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Des vases brisés valent souvent mieux que des vases entiers pour manifester la suffisance et la grâce de Christ.

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Sa bonne main est sur nous, même, et d’une manière toute particulière, dans des circonstances douloureuses. Il ne valait pas la peine de nous donner un long récit de la prospérité de Job, mais le Saint Esprit de Dieu nous raconte en détail tout ce qui eut lieu pendant ses épreuves. Il en valait la peine et ce récit profitera aux enfants de Dieu jusqu’à la fin des temps. C’est là que nous pouvons voir l’œuvre de notre Dieu. Qu’Il nous donne d’avoir une entière confiance en Lui !

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Le christianisme fut semé dans les larmes du Fils de Dieu. C’est le fruit du travail de Son âme [És. 53, 11] qu’Il verra dans le jour de Sa gloire. De même, dans tout service (faisons-en bien notre compte), s’il doit y avoir une bénédiction réelle, il faut que nous éprouvions la souffrance causée par l’opposition du monde ; de plus, même dans l’Église, nous ressentirons, plus douloureusement encore, la tristesse causée par son état de ruine et par l’imperfection du témoignage de ceux que nous aimerions voir manifester pleinement Christ.

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Évidemment la nature recule devant la souffrance ; toutefois, si nous la rencontrons avec Dieu, la force et la joie remplissent nos cœurs. Dans les petites difficultés que j’ai traversées, j’ai trouvé que la perspective d’une épreuve était beaucoup plus pénible que l’épreuve elle-même. Lorsque je la traversais, j’étais calme et paisible, au lieu d’être agité comme lorsque je l’attendais. Avant qu’elle vous atteigne, si elle vous menace, vous y pensez, tandis qu’en la traversant, vous portez les yeux, non sur elle, mais sur le Seigneur.

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Si le travail nécessaire peut s’accomplir en nous sans l’affliction, Dieu ne nous l’enverra pas. Son amour vaut infiniment mieux que notre volonté. Confiez-vous en Lui ! S’Il frappe, soyez assurés qu’Il vous donnera plus qu’Il ne vous ôte.

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La perte d’une mère est toujours immense. Personne d’autre qu’une mère ne peut être une mère, mais Dieu peut être tout pour nous et envers nous dans toutes nos difficultés.