Troisième semaine — La Parole de Dieu

La parole de Dieu demeure éternellement.
(1 Pier. 1, 25)

En ces jours de la fin, où l’on remet outrageusement en question la Parole de Dieu, il est précieux de penser qu’un seul verset des Écritures suffisait à Jésus comme autorité, et Lui suffisait pour réduire le diable au silence absolu.

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Je n’ai aucun goût pour les nouveautés en fait d’interprétation des Écritures : la crème se trouve à la surface du lait.

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La Parole est en elle-même sa propre preuve et possède sa puissance propre, bien que, assurément, l’Esprit de Dieu seul puisse nous en faire l’application. C’est seulement en marchant avec Dieu que nous pouvons goûter toute la douceur de cette Parole et nous en nourrir. Je crois qu’à cet égard l’Esprit de Dieu est un guide certain, et peut, s’Il le juge bon, nous donner des pensées suivies, un don continu ; mais, pour que des fleuves d’eau vive découlent de nous [Jean 7, 38], il nous faut boire à la source parce que nous avons soif.

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Arrêtons-nous et demandons-nous : De quoi mon esprit a-t-il été occupé aujourd’hui ? Qu’ai-je recherché ? La Parole de Christ a-t-elle habité richement en moi [Col. 3, 16] ? Peut-être avons-nous été occupés de politique ou des nouvelles de la ville ou de nos propres affaires ? La parole de notre propre cœur ou l’œuvre de notre propre esprit ont-elles rempli la plus grande partie de notre journée ? Ce n’était donc pas Christ.

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Il y a un grave danger à s’occuper de la Parole sans être sous l’action de l’Esprit Saint. Je ne connais rien qui sépare davantage de Dieu que de parler de la vérité sans avoir la communion avec Lui.

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Dieu ne révèle pas Ses pensées « aux sages et aux intelligents », mais « aux petits enfants » (Matt. 11, 25). Ce n’est pas la puissance de l’esprit humain appliquée aux choses de Dieu, qui reçoit la bénédiction de Lui ; seul, l’esprit de l’enfant nouveau-né, désirant ardemment « le pur lait intellectuel » (1 Pier. 2, 2), trouve la bénédiction. L’intelligence la plus développée doit s’approcher de la Parole de Dieu comme l’enfant nouveau-né.

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Il n’y a pas une seule parole dans le livre de Dieu qui ne puisse nourrir nos âmes.

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Étudiez la Parole avec prière ; cherchez-y le Seigneur Lui-même et non la connaissance ; celle-ci vous sera aussi accordée, mais le cœur suit la bonne direction lorsqu’il cherche le Seigneur.

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Je crois, cher frère, que vous avez trop étudié la Bible et que vous ne l’avez pas assez lue. Je trouve toujours que je dois être sur mes gardes à ce sujet. C’est l’enseignement de Dieu et non le travail de l’homme qui nous fait entrer dans les pensées et les desseins de Dieu révélés dans Sa Parole. Je ne voudrais pas que quelqu’un pense que je ne désire pas que celle-ci soit beaucoup étudiée, mais mon désir ardent est qu’elle soit lue avec Dieu.

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Il y a un homme qui connaît la vérité, parce qu’Il est la vérité, un homme satisfait de la Parole écrite : c’est le Seigneur. Il n’y a pas de ruse de Satan que la Parole de Dieu ne puisse déjouer.

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Lorsque cette vie passagère sera terminée, rien ne demeurera que ce qui a été produit par la Parole.