Huitième semaine — Le besoin d’une direction

Je t’instruirai, et je t’enseignerai le chemin où tu dois marcher.

Je te conseillerai, ayant mon œil sur toi.

(Ps. 32, 8)

Par l’Éternel les pas de l’homme sont affermis (Ps. 37, 23). Dans son zèle, plein de confiance juvénile, un nouveau converti peut ne pas discerner toute l’importance, toute la valeur d’une telle bénédiction, mais quand on a appris à voir dans ce monde un désert sans aucun sentier, on réalise que c’est une bénédiction inappréciable d’être dirigé par Celui qui affermit nos pas.

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Quand nous regardons à Lui, tout est simple ; nous voyons clairement notre chemin et nous avons des mobiles qui ne laissent pas l’âme en proie à l’incertitude. C’est l’homme double de cœur qui est incertain dans toutes ses voies.

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Quelle joie pour mon âme que de penser qu’il n’y a pas une seule circonstance de ma vie où Dieu n’ait pas la volonté positive de me diriger comme Père, en sorte que je ne fasse pas un pas sans que Son amour y ait pourvu.

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Que le Seigneur vous dirige. Il est toujours bon de s’attendre à Lui et de ne pas agir avec hâte, ni de laisser libre cours à notre volonté propre. « J’ai attendu patiemment l’Éternel » (Ps. 40, 1) : c’est une parole de Christ Lui-même. Il prend soin de nous et dirige toutes nos circonstances.

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Je ne doute pas que, si nous nous tenions étroitement attachés à Christ, Son Esprit nous guiderait dans nos rapports avec les autres. Nous n’avons pas toujours conscience de cette direction divine, même lorsqu’elle existe ; mais la parole nous est donnée par le Seigneur pour les âmes avec lesquelles nous avons affaire, même si elles la rejettent. Toutefois, notre sécurité est de demeurer tout près de Lui, afin que nous réalisions ce que dit Paul : « Je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi » (Gal. 2, 20). C’est ainsi que, sans que nous ayons conscience de Sa direction au moment même, Il agit sur nos pensées et conduit nos pas. En demeurant dans Sa communion, nous avons toujours le sentiment de Sa présence et nous nous rendons compte que c’est pour Lui que nous parlons.

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On ne peut séparer le Saint Esprit de la Parole de Dieu sans tomber dans le fanatisme d’un côté ou dans le rationalisme de l’autre, et sans sortir de la position de dépendance de Dieu et de Sa direction.

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Les brebis connaissent la voix de Christ [Jean 10, 4], et quand elles ne l’entendent pas, elles s’arrêtent jusqu’à ce qu’elles l’entendent de nouveau. Elles ne connaissent qu’une seule voix ; il y en a beaucoup d’autres, mais elles ne les connaissent pas. Les brebis sont des créatures stupides et bornées, mais elles connaissent la voix du berger, et celle-là seulement. Du moment que la voix de Christ est parvenue jusqu’à moi, cela suffit. Elle me donne, dans le sentier que je parcours, une paix et une tranquillité que rien d’autre ne peut me procurer. Ce n’est ni une grande sagesse ni une grande force qui nous donnent le repos, mais c’est le fait de connaître la voix du Berger et de l’écouter. Les brebis craignent toute autre voix : « Elles ne suivront point un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui » (Jean 10, 5).

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Le Berger n’inspire pas d’effroi, mais donne force et confiance. Il suffit que Sa voix ait atteint le cœur une fois pour que rien d’autre ne soit nécessaire.