Messager Évangélique:Pensées (avril 1862)/textev

De mipe
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
[Messager Évangélique 1862 page 160]

N’allez jamais plus loin que votre foi, et ne restez jamais en arrière de votre conscience.


S’il n’y a rien entre la colère de Dieu et la culpabilité du pécheur, ces deux choses peuvent demeurer séparées pendant un temps de long support ; mais à chaque instant elles se rapprochent l’une de l’autre. Qui peut dire combien sera épouvantable le moment de la collision !

Si le sang de Christ est placé entre la culpabilité du pécheur et la colère de Dieu, les deux peuvent s’approcher, de chaque côté, l’une de l’autre. Le sang, rencontrant, d’un côté, la colère, l’éteint pour toujours ; le sang, rencontrant, de l'autre côté, la culpabilité, la lave et l’efface, et rend l’âme plus blanche que la neige.


Le Saint Esprit rend, à la fois, témoignage quant à mes péchés et quant à moi-même. Quant à mes péchés, qu’ils sont ôtés : « Je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités » [Hébreux chapitre 10 verset 17]. Mais quant à moi-même, Son témoignage est : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous » [1 Jean chapitre 1 verset 8].