Études Scripturaires:Aphorismes (n° 19)
1 septembre 1858
Dieu était amour parfait pour moi quand j’étais inimitié parfaite pour Lui.
La grâce a amené Christ là où le péché nous a amenés.
L’homme est sans cœur pour la grâce ; il est plein d’ardeur pour la gloire.
La place accordée aux saints dans la maison du Père, consiste à être avec Christ et comme Christ.
Si je prends la loi et le jugement, il n’y a que perdition pour moi ; mais si je saisis la grâce, je suis amené à Dieu.
La mort est pour nous la conséquence de la désobéissance ; pour Christ, de l’obéissance.
Qui a manifesté l’état réel de l’homme et du monde, si ce n’est Christ et la croix ?
La justice régnera quand Christ régnera ; maintenant la grâce règne par la justice.
Dieu montre Son amour, non pas en réformant notre vieille nature, mais en nous donnant de Sa propre nature.
La nouvelle nature est une nature dépendante ; elle ne peut jamais agir d’elle-même. Le vieil homme prétend être indépendant.
La pensée ne peut mesurer l’amour. La pensée peut mesurer la pensée. L’amour n’est connu que par celui qui en est l’objet.
La connaissance ne peut aimer ; pour aimer, il faut que nous soyons nés de Dieu : car « Dieu est amour ».
Si vous avez le bonheur d’avoir choisi votre place avec le Seigneur, vous devez être heureux d’être repoussé par le monde.
L’égoïsme lui-même peut admirer le désintéressement, au moment où il en profite.
La loi n’est pas la grâce. La grâce peut dire que la loi est sainte, juste et bonne.