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Mais revenons à Ézéchias. On ne pouvait pas s’attendre à ce que l’ennemi demeurât longtemps tranquille spectateur de cet heureux état de choses. Il y avait là trop de gloire pour Dieu, trop de bonheur pour le peuple de Dieu, pour qu’on supposât que l’adversaire pût demeurer impassible. Aussi, « après ces choses, et lorsqu’elles furent bien établies, Sankhérib, roi des Assyriens, vint, et entra en Judée, et se campa contre les villes fortes, faisant son compte de les séparer pour les avoir l’une après l’autre » ({{Pass-txt|chapitre 32 verset 1|DCh32v1}}). Nous ne pouvons espérer d’aller en avant sans rencontrer des assauts. Nous avons un ennemi rusé, méchant et puissant, avec lequel il faut combattre ; et il est bien rare que nous puissions jouir, sur la terre, d’un jour de soleil radieux, sans aucune ombre qui l’obscurcisse. Ainsi Ézéchias et son réjouissant cortège d’adorateurs sont interrompus dans leur œuvre par Sankhérib et ses rudes soldats. Mais, béni soit Dieu, le sanctuaire et ses saintes occupations ne nous rendront jamais impropres au service actif. Au contraire, nous ne pouvons servir d’une manière efficace qu’autant que nous avons été dans le sanctuaire. C’est quand nous avons agi comme ''sacrificateurs au-dedans'', que nous sommes bien préparés à agir comme Lévites ou comme hommes de guerre ''au-dehors'' ; il ne faut pas intervertir cet ordre divinement établi. Ézéchias se montra prêt pour l’action, quand vint le temps de l’action. Sans doute, il préférait infiniment le sanctuaire, avec son silence solennel, au tumulte du champ de bataille, et les aimables autels de Dieu aux châteaux et aux tours du génie militaire ; néanmoins, quand il le fallait, Ézéchias savait utiliser la sagesse qu’il avait acquise en secret, pour opérer la déroute de ses ennemis en public.
 
Mais revenons à Ézéchias. On ne pouvait pas s’attendre à ce que l’ennemi demeurât longtemps tranquille spectateur de cet heureux état de choses. Il y avait là trop de gloire pour Dieu, trop de bonheur pour le peuple de Dieu, pour qu’on supposât que l’adversaire pût demeurer impassible. Aussi, « après ces choses, et lorsqu’elles furent bien établies, Sankhérib, roi des Assyriens, vint, et entra en Judée, et se campa contre les villes fortes, faisant son compte de les séparer pour les avoir l’une après l’autre » ({{Pass-txt|chapitre 32 verset 1|DCh32v1}}). Nous ne pouvons espérer d’aller en avant sans rencontrer des assauts. Nous avons un ennemi rusé, méchant et puissant, avec lequel il faut combattre ; et il est bien rare que nous puissions jouir, sur la terre, d’un jour de soleil radieux, sans aucune ombre qui l’obscurcisse. Ainsi Ézéchias et son réjouissant cortège d’adorateurs sont interrompus dans leur œuvre par Sankhérib et ses rudes soldats. Mais, béni soit Dieu, le sanctuaire et ses saintes occupations ne nous rendront jamais impropres au service actif. Au contraire, nous ne pouvons servir d’une manière efficace qu’autant que nous avons été dans le sanctuaire. C’est quand nous avons agi comme ''sacrificateurs au-dedans'', que nous sommes bien préparés à agir comme Lévites ou comme hommes de guerre ''au-dehors'' ; il ne faut pas intervertir cet ordre divinement établi. Ézéchias se montra prêt pour l’action, quand vint le temps de l’action. Sans doute, il préférait infiniment le sanctuaire, avec son silence solennel, au tumulte du champ de bataille, et les aimables autels de Dieu aux châteaux et aux tours du génie militaire ; néanmoins, quand il le fallait, Ézéchias savait utiliser la sagesse qu’il avait acquise en secret, pour opérer la déroute de ses ennemis en public.
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{{SujetPass-txt|Esa36 à 39|008^Études Scripturaires|Esa36}}
   
Il y a pourtant une différence sensible dans la manière dont les mêmes actes d’Ézéchias nous sont présentés en {{Pass-txt|2 Chroniques chapitre 32|DCh32}}, et en {{Pass-txt|Ésaïe chapitre 37|Esa37}}. Là, ce qui me frappe, c’est que les faits y sont exposés plutôt comme un simple narré, tandis que, ici, ils sont considérés sous un point de vue moral et comme se rapportant aux futures destinées d’Israël. — Dans 2 Chroniques nous avons le détail des opérations militaires d’Ézéchias ; et dans Ésaïe elles sont complètement passées sous silence. Jetons donc un coup d’œil sur les dernières scènes de l’intéressante vie d’Ézéchias, telles que le Saint Esprit les met sous nos yeux dans le livre du prophète Ésaïe.
 
Il y a pourtant une différence sensible dans la manière dont les mêmes actes d’Ézéchias nous sont présentés en {{Pass-txt|2 Chroniques chapitre 32|DCh32}}, et en {{Pass-txt|Ésaïe chapitre 37|Esa37}}. Là, ce qui me frappe, c’est que les faits y sont exposés plutôt comme un simple narré, tandis que, ici, ils sont considérés sous un point de vue moral et comme se rapportant aux futures destinées d’Israël. — Dans 2 Chroniques nous avons le détail des opérations militaires d’Ézéchias ; et dans Ésaïe elles sont complètement passées sous silence. Jetons donc un coup d’œil sur les dernières scènes de l’intéressante vie d’Ézéchias, telles que le Saint Esprit les met sous nos yeux dans le livre du prophète Ésaïe.
  
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