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Nous avons donc, au commencement du chapitre, le point extrême où un chrétien peut arriver en fait de spiritualité, et à la fin l’autre extrême auquel il peut descendre, dans la chair. Tel est le mal terrible qui reste en nous-mêmes, chrétiens, et d’un autre côté la béatitude dont un homme est susceptible en fait de jouissance spirituelle. Ce n’est pas, cela va sans dire, que chacun soit élevé au troisième ciel ; mais tous les croyants possèdent, d’un côté, la bénédiction d’un homme en Christ ; de l’autre, l’incorrigible méchanceté de la chair. Je ne dis pas d’un homme ''dans la chair'', car ceci n’est pas l’état chrétien du tout. Nous voyons ce qu’est la place du chrétien, au point de vue de ses privilèges, et puis ce qu’il est, considéré dans sa marche ici-bas, et comment il se fait qu’une personne, susceptible de toute cette infirmité, si elle ne marche pas dans la vigilance, peut pourtant marcher suivant ses privilèges. Nous sommes ici dans un monde de tentation et de mal, et nous avons la chair, par laquelle le diable cherche constamment à nous entraîner ; et comment est-il possible qu’une personne, marchant au milieu de la tentation, la chair étant là, et le diable aussi, comment est-il possible qu’une telle personne marche selon cet état céleste dans lequel elle a été placée ? La première chose qu’il faut savoir, c’est ce en quoi le privilège consiste. L’apôtre avait été rendu capable d’en jouir d’une manière extraordinaire ; mais la place qu’il se donne à lui-même est une place qui, en principe, appartient à tout chrétien. Le titre de Paul pour être au troisième ciel est le titre de tous. Nous ne le réalisons pas maintenant au degré où il le réalisait, mais il n’en est pas moins vrai que ce titre nous donne place au ciel. Nous sommes venus à la gloire de Dieu maintenant ; c’est la place qui nous est donnée. C’est pourquoi il dit : Je ne parle pas de Paul — {{Pass|« Je connais un homme en Christ »|DCo12v2|v. 2}}, je ne dis pas un homme dans la chair, mais un homme en Christ. C’est là que l’Esprit de Dieu place un chrétien. C’est la place de tout croyant ; ils peuvent passer par de grands exercices de cœur avant d’y arriver, mais l’Esprit de Dieu les place, non pas dans la chair, mais en Christ. Ce n’est pas la chair, c’est la gloire à la droite de Dieu. Un homme dans la chair ne peut être là.
 
Nous avons donc, au commencement du chapitre, le point extrême où un chrétien peut arriver en fait de spiritualité, et à la fin l’autre extrême auquel il peut descendre, dans la chair. Tel est le mal terrible qui reste en nous-mêmes, chrétiens, et d’un autre côté la béatitude dont un homme est susceptible en fait de jouissance spirituelle. Ce n’est pas, cela va sans dire, que chacun soit élevé au troisième ciel ; mais tous les croyants possèdent, d’un côté, la bénédiction d’un homme en Christ ; de l’autre, l’incorrigible méchanceté de la chair. Je ne dis pas d’un homme ''dans la chair'', car ceci n’est pas l’état chrétien du tout. Nous voyons ce qu’est la place du chrétien, au point de vue de ses privilèges, et puis ce qu’il est, considéré dans sa marche ici-bas, et comment il se fait qu’une personne, susceptible de toute cette infirmité, si elle ne marche pas dans la vigilance, peut pourtant marcher suivant ses privilèges. Nous sommes ici dans un monde de tentation et de mal, et nous avons la chair, par laquelle le diable cherche constamment à nous entraîner ; et comment est-il possible qu’une personne, marchant au milieu de la tentation, la chair étant là, et le diable aussi, comment est-il possible qu’une telle personne marche selon cet état céleste dans lequel elle a été placée ? La première chose qu’il faut savoir, c’est ce en quoi le privilège consiste. L’apôtre avait été rendu capable d’en jouir d’une manière extraordinaire ; mais la place qu’il se donne à lui-même est une place qui, en principe, appartient à tout chrétien. Le titre de Paul pour être au troisième ciel est le titre de tous. Nous ne le réalisons pas maintenant au degré où il le réalisait, mais il n’en est pas moins vrai que ce titre nous donne place au ciel. Nous sommes venus à la gloire de Dieu maintenant ; c’est la place qui nous est donnée. C’est pourquoi il dit : Je ne parle pas de Paul — {{Pass|« Je connais un homme en Christ »|DCo12v2|v. 2}}, je ne dis pas un homme dans la chair, mais un homme en Christ. C’est là que l’Esprit de Dieu place un chrétien. C’est la place de tout croyant ; ils peuvent passer par de grands exercices de cœur avant d’y arriver, mais l’Esprit de Dieu les place, non pas dans la chair, mais en Christ. Ce n’est pas la chair, c’est la gloire à la droite de Dieu. Un homme dans la chair ne peut être là.
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<includeonly>{{SujetPass|Rom7 v. 12-25|1860161^Messager Évangélique|Rom7}}
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<includeonly>{{SujetPass|Rom7 v. 12-25|me1860161^Messager Évangélique|Rom7}}
 
</includeonly>Quand l’apôtre dit : {{Pass|« Lorsque nous étions dans la chair »|Rom7v5|a}}, il entend par là que nous n’y sommes plus ; c’est une chose passée. Si je dis : Quand j’étais à Paris, je faisais ainsi et ainsi, cela veut dire que je n’y suis pas maintenant. Et c’est de cette même manière qu’il dit : « Quand nous étions dans la chair ». Il connaissait le commandement, dont {{Pass|il pouvait dire qu’il était bon|Rom7v12|a}}, mais il ne pouvait obtenir de la force par ce moyen. Il n’était donc pas alors question pour lui de {{Pass|se réjouir toujours dans le Seigneur|Phi4v4|a}}, et de dire : {{Pass|« Je me glorifierai d’un tel homme »|DCo12v5|v. 5}}. Son être même, sa nature, sa marche, tout en lui était opposé à Dieu, et le sentiment qu’il avait de lui-même et de sa chair était celui-ci : {{Pass|« Je sais qu’en moi, c’est-à-dire en ma chair, il n’habite point de bien »|Rom7v18|a}}. Voilà ce dont il avait la conscience devant Dieu. Supposant un homme qui désirait faire ce qui était bon, mais ne le faisait pas — faisait plutôt le contraire — il avait la conscience d’être tel devant Dieu. Dans {{Pass|Romains 7|Rom7}}, étant dans le premier Adam, il marchait dans le péché et dans la mort, et était responsable pour cela. Au {{Pass|chapitre 8|Rom8v9}}, il dit autre chose : « Vous n’êtes pas dans la chair, mais dans l’Esprit ». Là nous avons l’homme en Christ, et : {{Pass|« Il n’y a aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus »|Rom8v1|a}}. Là on pourra voir ce que c’est que marcher, non selon la chair, mais selon l’Esprit. Mais où est maintenant la puissance pour le faire ? {{Pass|« Ce qui était impossible à la loi en ce qu’elle était faible par la chair, Dieu ayant envoyé son propre Fils en ressemblance de chair de péché, et pour le péché, a condamné le péché en la chair »|Rom8v3|a}}. Remarquez que quand il est sous la loi, et qu’il a ces saints désirs que la nouvelle nature doit toujours avoir, il voit que la loi est juste, il l’approuve comme étant bonne ; mais {{Pass|il voit une autre loi dans ses membres, qui le rend captif de la loi du péché|Rom7v23|a}}. Il voit qu’elle ne lui sert de rien. Comment puis-je subsister devant Dieu ? Je voudrais faire le bien et je fais le mal. Ne suis-je pas responsable envers Dieu ? Et comment puis-je Lui répondre, si je fais toujours ce qui est mal ? Dans toute cette portion de {{Pass|Romains 7|Rom7}}, remarquez que Paul ne parle pas de Christ, mais de l’homme dans la chair. Il y avait bien en lui de nouveaux désirs, mais il ne les accomplissait pas ; et le voilà, homme responsable, ayant à répondre de son propre état devant Dieu ; et il dit : Mon état est entièrement mauvais. {{Pass|« Misérable homme que je suis »|Rom7v24|a}}, etc. Cela était vrai, mais de quoi parlait-il pendant tout ce temps ? De la loi. {{Pass|« Nous savons que la loi est spirituelle, mais je suis charnel, vendu au péché »|Rom7v14|a}}. C’était non seulement la loi jugeant quelque acte grossier, mais requérant de lui qu’il fût ce qu’il devait être, ranimant en lui le désir d’être tel, et néanmoins il n’était pas cela. {{Pass|« J’approuve la loi, reconnaissant qu’elle est bonne »|Rom7v16|a}}. Il a à faire avec la loi. Ensuite en quoi prend-il plaisir ? {{Pass|« Je prends plaisir à la loi quant à l’homme intérieur »|Rom7v22|a}}. J’ai le vouloir de faire ce qui est bien, mais je n’ai pas de Sauveur. J’ai une loi ; et que dit-elle ? Tu dois aimer Dieu de tout ton cœur. Mais je ne le fais pas. — Alors tu es perdu. Elle exige de moi ce que je devrais être, mais ce que je ne suis pas. Elle requiert d’un homme qu’il ne convoite pas ; {{Pass|qu’il aime Dieu de tout son cœur, de toute son âme, de toute sa pensée et de toute sa force, et son prochain comme lui-même|Luc10v27|a}}. Mais qui est cet homme duquel tout cela est requis ? Eh bien ! c’est un homme dans la chair, avec toutes les convoitises de la chair, l’entraînant constamment au mal. La loi demande d’un homme pécheur qu’il ne soit pas pécheur ; c’est précisément cela. Si donc, comme être responsable, je suis sous la loi, que peut-elle faire ? Hélas ! me condamner — me condamner justement ; elle ne pourrait absolument rien faire que me condamner. Elle vient exiger de moi, quand je suis pécheur, que je sois ce que, en tant que pécheur, je ne puis être ; par conséquent, pour un homme dans la chair, si la loi de Dieu vient, elle le condamne. Elle doit le condamner, parce que le cœur est si foncièrement corrompu et méchant, que le fait même qu’un commandement est donné n’a d’autre résultat que de manifester le mal qui s’y trouve. Nous le savons par l’expérience de nos propres cœurs. S’il y avait quelque chose sur cette table, et que je disse : Je ne veut pas que personne sache ce qui est là, aussitôt chacun désirerait savoir ce que c’est. Voilà précisément ce qu’est la nature humaine ; ce n’est pas du tout la faute de la loi. Supposons que vous ayez des enfants ; ils pourront n’avoir aucun désir particulier de sortir de la maison ; mais si vous leur dites de ne pas sortir, et que vous mettiez une barrière pour les en empêcher, en voilà tout de suite un qui a envie de sortir, et s’il rencontre la barrière, il la poussera d’autant plus fort. La loi dit qu’elle veut être obéie ; mais j’ai une volonté désobéissante. La loi dit qu’elle ne peut tolérer une convoitise ; mais la convoitise est là, et c’est pourquoi la loi dit : {{Pass|« Maudit est quiconque ne persévère pas dans toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi pour les faire »|Gal3v10|a}}. Il va sans dire que la loi de Dieu est juste en le disant. Mais dans tout cela il n’y a pas un mot de Christ. Nous avons là les droits de Dieu quant à l’homme, considéré comme responsable, comme enfant d’Adam, quand il est dans ses péchés, la loi réclamant de lui qu’il n’ait pas de péchés.
 
</includeonly>Quand l’apôtre dit : {{Pass|« Lorsque nous étions dans la chair »|Rom7v5|a}}, il entend par là que nous n’y sommes plus ; c’est une chose passée. Si je dis : Quand j’étais à Paris, je faisais ainsi et ainsi, cela veut dire que je n’y suis pas maintenant. Et c’est de cette même manière qu’il dit : « Quand nous étions dans la chair ». Il connaissait le commandement, dont {{Pass|il pouvait dire qu’il était bon|Rom7v12|a}}, mais il ne pouvait obtenir de la force par ce moyen. Il n’était donc pas alors question pour lui de {{Pass|se réjouir toujours dans le Seigneur|Phi4v4|a}}, et de dire : {{Pass|« Je me glorifierai d’un tel homme »|DCo12v5|v. 5}}. Son être même, sa nature, sa marche, tout en lui était opposé à Dieu, et le sentiment qu’il avait de lui-même et de sa chair était celui-ci : {{Pass|« Je sais qu’en moi, c’est-à-dire en ma chair, il n’habite point de bien »|Rom7v18|a}}. Voilà ce dont il avait la conscience devant Dieu. Supposant un homme qui désirait faire ce qui était bon, mais ne le faisait pas — faisait plutôt le contraire — il avait la conscience d’être tel devant Dieu. Dans {{Pass|Romains 7|Rom7}}, étant dans le premier Adam, il marchait dans le péché et dans la mort, et était responsable pour cela. Au {{Pass|chapitre 8|Rom8v9}}, il dit autre chose : « Vous n’êtes pas dans la chair, mais dans l’Esprit ». Là nous avons l’homme en Christ, et : {{Pass|« Il n’y a aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus »|Rom8v1|a}}. Là on pourra voir ce que c’est que marcher, non selon la chair, mais selon l’Esprit. Mais où est maintenant la puissance pour le faire ? {{Pass|« Ce qui était impossible à la loi en ce qu’elle était faible par la chair, Dieu ayant envoyé son propre Fils en ressemblance de chair de péché, et pour le péché, a condamné le péché en la chair »|Rom8v3|a}}. Remarquez que quand il est sous la loi, et qu’il a ces saints désirs que la nouvelle nature doit toujours avoir, il voit que la loi est juste, il l’approuve comme étant bonne ; mais {{Pass|il voit une autre loi dans ses membres, qui le rend captif de la loi du péché|Rom7v23|a}}. Il voit qu’elle ne lui sert de rien. Comment puis-je subsister devant Dieu ? Je voudrais faire le bien et je fais le mal. Ne suis-je pas responsable envers Dieu ? Et comment puis-je Lui répondre, si je fais toujours ce qui est mal ? Dans toute cette portion de {{Pass|Romains 7|Rom7}}, remarquez que Paul ne parle pas de Christ, mais de l’homme dans la chair. Il y avait bien en lui de nouveaux désirs, mais il ne les accomplissait pas ; et le voilà, homme responsable, ayant à répondre de son propre état devant Dieu ; et il dit : Mon état est entièrement mauvais. {{Pass|« Misérable homme que je suis »|Rom7v24|a}}, etc. Cela était vrai, mais de quoi parlait-il pendant tout ce temps ? De la loi. {{Pass|« Nous savons que la loi est spirituelle, mais je suis charnel, vendu au péché »|Rom7v14|a}}. C’était non seulement la loi jugeant quelque acte grossier, mais requérant de lui qu’il fût ce qu’il devait être, ranimant en lui le désir d’être tel, et néanmoins il n’était pas cela. {{Pass|« J’approuve la loi, reconnaissant qu’elle est bonne »|Rom7v16|a}}. Il a à faire avec la loi. Ensuite en quoi prend-il plaisir ? {{Pass|« Je prends plaisir à la loi quant à l’homme intérieur »|Rom7v22|a}}. J’ai le vouloir de faire ce qui est bien, mais je n’ai pas de Sauveur. J’ai une loi ; et que dit-elle ? Tu dois aimer Dieu de tout ton cœur. Mais je ne le fais pas. — Alors tu es perdu. Elle exige de moi ce que je devrais être, mais ce que je ne suis pas. Elle requiert d’un homme qu’il ne convoite pas ; {{Pass|qu’il aime Dieu de tout son cœur, de toute son âme, de toute sa pensée et de toute sa force, et son prochain comme lui-même|Luc10v27|a}}. Mais qui est cet homme duquel tout cela est requis ? Eh bien ! c’est un homme dans la chair, avec toutes les convoitises de la chair, l’entraînant constamment au mal. La loi demande d’un homme pécheur qu’il ne soit pas pécheur ; c’est précisément cela. Si donc, comme être responsable, je suis sous la loi, que peut-elle faire ? Hélas ! me condamner — me condamner justement ; elle ne pourrait absolument rien faire que me condamner. Elle vient exiger de moi, quand je suis pécheur, que je sois ce que, en tant que pécheur, je ne puis être ; par conséquent, pour un homme dans la chair, si la loi de Dieu vient, elle le condamne. Elle doit le condamner, parce que le cœur est si foncièrement corrompu et méchant, que le fait même qu’un commandement est donné n’a d’autre résultat que de manifester le mal qui s’y trouve. Nous le savons par l’expérience de nos propres cœurs. S’il y avait quelque chose sur cette table, et que je disse : Je ne veut pas que personne sache ce qui est là, aussitôt chacun désirerait savoir ce que c’est. Voilà précisément ce qu’est la nature humaine ; ce n’est pas du tout la faute de la loi. Supposons que vous ayez des enfants ; ils pourront n’avoir aucun désir particulier de sortir de la maison ; mais si vous leur dites de ne pas sortir, et que vous mettiez une barrière pour les en empêcher, en voilà tout de suite un qui a envie de sortir, et s’il rencontre la barrière, il la poussera d’autant plus fort. La loi dit qu’elle veut être obéie ; mais j’ai une volonté désobéissante. La loi dit qu’elle ne peut tolérer une convoitise ; mais la convoitise est là, et c’est pourquoi la loi dit : {{Pass|« Maudit est quiconque ne persévère pas dans toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi pour les faire »|Gal3v10|a}}. Il va sans dire que la loi de Dieu est juste en le disant. Mais dans tout cela il n’y a pas un mot de Christ. Nous avons là les droits de Dieu quant à l’homme, considéré comme responsable, comme enfant d’Adam, quand il est dans ses péchés, la loi réclamant de lui qu’il n’ait pas de péchés.
  
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