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{{Sujet|Amour|1862461^Messager Évangélique}}
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{{Titre|L’amour et l’amour fraternel|M.E. 1862 - L’amour et l’amour fraternel}}
 
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{{SujetPass|UCo13|1862461^Messager Évangélique|UCo}}
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==={{Pass|1 Corinthiens 13|UCo13}}===
 
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Cependant il y a quelque chose de plus excellent que tous les dons : ces dons sont la manifestation de la puissance de Dieu et des mystères de la sagesse ; ''l’amour'', celle de la nature même de Dieu.
 
Cependant il y a quelque chose de plus excellent que tous les dons : ces dons sont la manifestation de la puissance de Dieu et des mystères de la sagesse ; ''l’amour'', celle de la nature même de Dieu.
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Les chrétiens sont donc exhortés à poursuivre et à rechercher l’amour, tout en désirant les dons de l’Esprit, mais en particulier de pouvoir prophétiser, parce qu’ainsi on édifie l’assemblée ; et c’est l’édification de l’assemblée qu’on doit chercher. C’est ce que l’amour désire et cherche, et ce que l’intelligence voudrait ; et l’amour et l’intelligence caractérisent l’''homme fait'' en Christ, pour lequel Christ est tout.
 
Les chrétiens sont donc exhortés à poursuivre et à rechercher l’amour, tout en désirant les dons de l’Esprit, mais en particulier de pouvoir prophétiser, parce qu’ainsi on édifie l’assemblée ; et c’est l’édification de l’assemblée qu’on doit chercher. C’est ce que l’amour désire et cherche, et ce que l’intelligence voudrait ; et l’amour et l’intelligence caractérisent l’''homme fait'' en Christ, pour lequel Christ est tout.
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{{SujetPass|DPi1 v. 7|1862461^Messager Évangélique|DPi}}
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==={{Pass|2 Pierre 1, 7|DPi1v7}}===
 
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Le cœur se trouvant ainsi dans la communion de Dieu, l’affection se répand librement sur ceux qui sont chers à Dieu, et qui, participants d’une même nature, attirent nécessairement l’affection du cœur spirituel : l’amour fraternel se développe.
 
Le cœur se trouvant ainsi dans la communion de Dieu, l’affection se répand librement sur ceux qui sont chers à Dieu, et qui, participants d’une même nature, attirent nécessairement l’affection du cœur spirituel : l’amour fraternel se développe.
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La distinction entre l’amour et l’affection fraternelle est d’une haute importance. L’affection fraternelle, comme nous venons de le dire, découle de l’amour ; mais cette affection, étant dans des hommes mortels, peut être mêlée, dans son exercice, avec des sentiments humains — avec des affections individuelles, avec l’effet de ce qu’il peut y avoir d’attrayant dans une personne ou l’effet des habitudes, des convenances de caractère. Les affections fraternelles sont on ne peut plus douces ; leur maintien est de la plus grande importance pratique dans l’Église ; mais elles peuvent dégénérer, comme elles peuvent se refroidir ; et si l’amour, si Dieu ne tient pas la première place, ces affections pourront le remplacer, le mettre de côté et l’exclure. L’amour divin, qui est la nature même de Dieu, dirige, domine et caractérise l’affection ; autrement c’est ce qui nous est agréable à nous — c’est-à-dire notre propre cœur — qui nous gouverne. Si l’amour me gouverne, j’aime tous mes frères ; je les aime parce qu’ils sont à Christ : il n’y a pas de partialité. Je jouirai davantage d’un frère qui a de la spiritualité ; mais je m’occuperai de mon frère faible avec un amour qui domine sa faiblesse et en tient compte avec tendresse ; je m’occuperai du péché de mon frère, pour l’amour de Dieu, pour restaurer mon frère, en le reprenant, s’il le faut. En un mot, Dieu aura Sa place dans toutes les relations dans lesquelles je pourrai me trouver. Exiger l’amour fraternel en une manière qui exclut ce qu’exige ce que Dieu est, et qui porte atteinte aux droits de Dieu, c’est exclure Dieu de la manière la plus spécieuse, afin de satisfaire nos propres cœurs. L’amour divin qui agit selon la nature, le caractère et la volonté de Dieu, est ce qui doit diriger et caractériser toute notre conduite chrétienne, et avoir autorité sur tous les mouvements du cœur. En dehors de là, tout ce que peuvent les affections fraternelles, c’est de substituer l’homme à Dieu…
 
La distinction entre l’amour et l’affection fraternelle est d’une haute importance. L’affection fraternelle, comme nous venons de le dire, découle de l’amour ; mais cette affection, étant dans des hommes mortels, peut être mêlée, dans son exercice, avec des sentiments humains — avec des affections individuelles, avec l’effet de ce qu’il peut y avoir d’attrayant dans une personne ou l’effet des habitudes, des convenances de caractère. Les affections fraternelles sont on ne peut plus douces ; leur maintien est de la plus grande importance pratique dans l’Église ; mais elles peuvent dégénérer, comme elles peuvent se refroidir ; et si l’amour, si Dieu ne tient pas la première place, ces affections pourront le remplacer, le mettre de côté et l’exclure. L’amour divin, qui est la nature même de Dieu, dirige, domine et caractérise l’affection ; autrement c’est ce qui nous est agréable à nous — c’est-à-dire notre propre cœur — qui nous gouverne. Si l’amour me gouverne, j’aime tous mes frères ; je les aime parce qu’ils sont à Christ : il n’y a pas de partialité. Je jouirai davantage d’un frère qui a de la spiritualité ; mais je m’occuperai de mon frère faible avec un amour qui domine sa faiblesse et en tient compte avec tendresse ; je m’occuperai du péché de mon frère, pour l’amour de Dieu, pour restaurer mon frère, en le reprenant, s’il le faut. En un mot, Dieu aura Sa place dans toutes les relations dans lesquelles je pourrai me trouver. Exiger l’amour fraternel en une manière qui exclut ce qu’exige ce que Dieu est, et qui porte atteinte aux droits de Dieu, c’est exclure Dieu de la manière la plus spécieuse, afin de satisfaire nos propres cœurs. L’amour divin qui agit selon la nature, le caractère et la volonté de Dieu, est ce qui doit diriger et caractériser toute notre conduite chrétienne, et avoir autorité sur tous les mouvements du cœur. En dehors de là, tout ce que peuvent les affections fraternelles, c’est de substituer l’homme à Dieu…
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{{SujetPass|UJe4 v. 7-19|1862461^Messager Évangélique|UJe}}
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{{SujetPass|UJe4 v. 7-19|me1862461^Messager Évangélique|UJe}}
 
==={{Pass|1 Jean 4, 7 et suivants|UJe4v7-19}}===
 
==={{Pass|1 Jean 4, 7 et suivants|UJe4v7-19}}===
 
Ici, il vaut la peine de remarquer l’ordre de ce beau passage, {{Pass|versets 7-10|UJe4v7-10}} : Nous possédons la nature de Dieu ; nous aimons, par conséquent ; nous sommes nés de Dieu et nous Le connaissons, mais la manifestation de l’amour envers nous, en Christ, est la preuve de cet amour. C’est ainsi que nous connaissons l’amour. {{Pass|Versets 11-16|UJe4v11-16}} : Nous jouissons de l’amour en y demeurant ; c’est la vie présente, dans l’amour de Dieu, par la présence de Son Esprit en nous ; c’est la jouissance de cet amour dans nos cœurs, par la communion — en ce que Dieu demeure en nous, et qu’ainsi nous demeurons en Lui. {{Pass|Verset 17|UJe4v17}} : Son amour est consommé avec nous, c’est la perfection de cet amour considéré dans la position qu’Il nous a donnée : nous sommes dans ce monde tels que Christ est. Enfin, les {{Pass|versets 18 et 19|UJe4v18,19}} nous donnent les éléments moraux et caractéristiques de cet amour : ce qu’il est dans nos relations avec Dieu.
 
Ici, il vaut la peine de remarquer l’ordre de ce beau passage, {{Pass|versets 7-10|UJe4v7-10}} : Nous possédons la nature de Dieu ; nous aimons, par conséquent ; nous sommes nés de Dieu et nous Le connaissons, mais la manifestation de l’amour envers nous, en Christ, est la preuve de cet amour. C’est ainsi que nous connaissons l’amour. {{Pass|Versets 11-16|UJe4v11-16}} : Nous jouissons de l’amour en y demeurant ; c’est la vie présente, dans l’amour de Dieu, par la présence de Son Esprit en nous ; c’est la jouissance de cet amour dans nos cœurs, par la communion — en ce que Dieu demeure en nous, et qu’ainsi nous demeurons en Lui. {{Pass|Verset 17|UJe4v17}} : Son amour est consommé avec nous, c’est la perfection de cet amour considéré dans la position qu’Il nous a donnée : nous sommes dans ce monde tels que Christ est. Enfin, les {{Pass|versets 18 et 19|UJe4v18,19}} nous donnent les éléments moraux et caractéristiques de cet amour : ce qu’il est dans nos relations avec Dieu.
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