Bible:Romains/Chap 5

De mipe
< Bible:Romains
Révision datée du 23 octobre 2016 à 22:37 par Éditeur (discussion | contributions) (Contenu de la Bible)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Sauter à la navigation Sauter à la recherche

1Ayant donc été justifiés sur le principe de la foi, nous avons la paix avec[1] Dieu par notre seigneur Jésus Christ, 2par lequel nous avons trouvé[2] aussi accès, par la foi, à cette faveur dans laquelle nous sommes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu.

3Et non seulement [cela], mais aussi nous nous glorifions dans les tribulations, sachant que la tribulation produit la patience, 4et la patience l’expérience, et l’expérience l’espérance ; 5et l’espérance ne rend point honteux, parce que l’amour de Dieu est versé dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné. 6Car Christ, alors que nous étions encore sans force, au temps convenable, est mort pour des impies. 7Car à peine, pour un juste, quelqu’un mourra-t-il, (car pour l’homme de bien, peut-être, quelqu’un se résoudrait[3] même à mourir) ; 8mais Dieu constate son amour à lui envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. 9Beaucoup plutôt donc, ayant été maintenant justifiés par son sang, serons-nous sauvés de la colère par lui. 10Car si, étant ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, beaucoup plutôt, ayant été réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie.

11Et non seulement [cela], mais aussi nous nous glorifions en Dieu par notre seigneur Jésus Christ, par lequel nous avons maintenant reçu la réconciliation.

12[4]C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort a passé à tous les hommes, en ce que tous ont péché… 13[5](car jusqu’à [la] loi [le] péché était dans le monde ; mais [le] péché n’est pas mis en compte quand il n’y a pas de loi ; 14mais la mort régna depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui ne péchèrent pas selon la ressemblance[6] de la transgression d’Adam, qui est la figure de celui qui devait venir. 15Mais n’en est-il[7] pas du don de grâce comme de la faute ? car si, par la faute d’un seul, plusieurs[8] sont morts, beaucoup plutôt la grâce de Dieu et le don ont abondé envers plusieurs[8], par la grâce qui est d’un seul homme, Jésus Christ. 16Et n’en est-il[7] pas du don comme [de ce qui est arrivé] par un seul qui a péché ? car le jugement vient[9] d’un seul en condamnation, — mais le don de grâce, de plusieurs fautes, en justification[10]. 17Car si, par la faute d’un seul, la mort a régné par un seul, beaucoup plutôt ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice, régneront-ils en vie par un seul, Jésus Christ) ; 18ainsi donc, comme par une seule faute [les conséquences de cette faute furent] envers tous les hommes en condamnation, ainsi aussi par une seule justice[11] [les conséquences de cette justice furent] envers tous les hommes en justification de vie. 19Car comme par la désobéissance d’un seul homme plusieurs ont été constitués pécheurs, ainsi aussi par l’obéissance d’un seul, plusieurs[8] seront constitués justes. 20Or [la] loi est intervenue afin que la faute abondât ; mais là où le péché abondait, la grâce a surabondé, 21afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi aussi la grâce régnât par [la] justice pour [la] vie éternelle par Jésus Christ notre Seigneur.



  1. litt. : envers, quant à.
  2. c.à.d. avons obtenu et possédons.
  3. ou : aurait le courage.
  4. la partie doctrinale de l’épître (chap. 1 à 8), jusqu’à chap. 5, 11, traite des péchés ; à partir d’ici, elle s’occupe du péché.
  5. les vers. 13 à 17 forment une parenthèse.
  6. comp. Os. 6, 7.
  7. 7,0 et 7,1 ou : il n’en est.
  8. 8,0 8,1 et 8,2 litt. : les plusieurs, c.à.d. la masse en relation avec la personne en question.
  9. c.à.d. était fondé sur une seule chose ou un seul acte, ou en découlait.
  10. justification, ici : justice judiciaire (vers. 18 : justice).
  11. ici, il s’agit de la justice subsistante accomplie, qui répond à la seule faute.