Messager Évangélique:Pensées (28 février 1860)/texte

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Qui a témoigné de l’état réel de l’homme et de ce monde, sinon Christ et la croix ?

L’amour trouve un point d’attraction partout où il y a de la misère — partout où il y a des besoins.

La mort, pour nous, est le résultat de la désobéissance ; pour Christ, elle fut le fruit de l’obéissance.

Dieu montre Son amour, non en restaurant notre vieille nature, mais en nous donnant de Sa propre nature.

Dans l’Écriture, la pratique vient toujours après la grâce.

En Paul, nous avons le développement de la connaissance ; en Jean, le développement des affections.

La nouvelle nature est une nature dépendante ; elle ne pourrait jamais agir d’elle-même. Le vieil homme prétend être indépendant.

Il n’y a point de connaissance qui puisse aimer ; pour aimer il faut être né de Dieu, car « Dieu est amour » [1 Jean chapitre 4 verset 8].

Saul est un destructeur parmi les Juifs ; Paul est un ouvrier au milieu des Gentils.

Lorsque nous perdons le sentiment de la présence de Dieu, la conscience s’endort et la volonté propre s’éveille.