Messager Évangélique:Fragments (décembre 1863)

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Bernard Gilpin, l’un des premiers catholiques anglais qui furent convertis au seizième siècle, était en chemin pour se rendre à Londres, où il devait être jugé par l’implacable tribunal papiste, lorsque, à la suite d’une chute, il se cassa la jambe, ce qui le força de s’arrêter quelque temps en route. Celui qui le gardait en prit occasion de lui rétorquer une observation qu’il faisait fréquemment, savoir : qu’il n’arrive rien aux enfants de Dieu que ce qui est destiné à leur bien — puis il lui demanda, s’il pensait qu’il en fût ainsi de sa jambe cassée. Gilpin répondit avec douceur qu’il n’en doutait pas. Et les faits démontrèrent bientôt qu’il avait raison ; car avant qu’il fût en état de se remettre en route, la reine, Marie la sanguinaire, mourut. Ayant été ainsi providentiellement délivré, ce fidèle serviteur de Christ retourna chez lui, à travers des foules de peuple, qui exprimaient la plus grande joie et bénissaient Dieu pour sa délivrance.


Après tout, le grand secret pour rendre heureux nos alentours, c’est d’être heureux nous-mêmes. Si l’amour de Dieu est abondamment répandu en moi, l’amour de Dieu découlera de moi. Il est parfaitement vrai que si j’ai faim et soif, Dieu me rassasiera. Mais la faim et la soif d’une grâce n’en est pas le rayonnement sur d’autres. En outre, si je ne jouis pas d’une paix bien fondée dans ma conscience, ce rayonnement ne peut pas avoir lieu, car il n’y a rien de bon en moi.