Écho du Témoignage:L’hymne de la foi
J. B.
Le Seigneur est pour moi ! Qu’aurai-je donc à craindre ?
Jésus est mon Sauveur ! Quel mal pourrait m’atteindre ?
Et si le Tout-puissant m’appelle Son ami,
Que puis-je redouter du plus grand ennemi ?
Or je sais que Dieu m’aime et que de Sa tendresse
Ce Père vigilant m’environne sans cesse,
Qu’en tout temps, en tous lieux, Il se tient près de moi
Pour protéger mes pas et soutenir ma foi.
En Jésus Christ pour moi fait sagesse et justice
Mon cœur met son repos et trouve son délice ;
Pour m’attacher à Lui j’ai tout abandonné ;
Rien n’est digne d’amour que ce qu’Il a donné.
Ses bras toujours ouverts m’offrent un sûr refuge.
Je ne vois plus en Lui ce redoutable juge
Dont le regard, trop pur pour supporter le mal,
Confondra le pécheur devant Son tribunal.
Car, ô compassions ! un ami ; c’est un frère
Dont le sang expia mes péchés au Calvaire.
Frappé, mort avec Christ, en Lui ressuscité,
Par Sa grâce j’ai droit à Sa félicité.
Qui me condamnerait quand Dieu me justifie ?
Qui me séparerait du Prince de la vie ?
À jamais abrité sous l’aile du Dieu fort,
De tous mes ennemis je puis braver l’effort.
Trop souvent, il est vrai, les peines du voyage,
L’ardeur, le poids du jour, ébranlent mon courage.
Mais Celui qui sur moi veille du haut des cieux
Me rend par Sa vertu plus que victorieux.
Il m’ouvre les trésors de Sa sainte Parole ;
Son Esprit me soutient, me guide, me console,
Et lorsque je ne sais exprimer mes désirs,
Il les expose au Père en célestes soupirs.
Oh ! qu’Il est bon, et tendre, et puissant, et fidèle
Le Dieu de mon salut ! À mon âme rebelle
Non content de donner le pardon et la paix,
Dans les lieux élevés, Il prépare un palais
Où, de mon Rédempteur partageant la victoire,
Rayonnant de bonheur et le front ceint de gloire,
J’unirai mes transports à ceux des bienheureux
Et contemplerai Christ face à face avec eux.
Promesses de Jésus, douce et sainte espérance
Qui ne confond jamais, ravissante assurance
De posséder un jour l’héritage éternel,
Attente du bonheur, perspectives du ciel,
Vous m’apportez aussi votre aide salutaire.
Eh ! que sont les tourments, et les deuils de la terre,
Et les flots déchaînés de ce sombre océan,
Tandis qu’à l’horizon j’entrevois Canaan ?